Victor Oladipo souffle ses 26 bougies : une année pleine de chanson, d’humour et de succès pour la star des Pacers
Le 04 mai 2018 à 18:35 par Hugo Leroi
Victor Oladipo fête ses 26 ans aujourd’hui. L’occasion de revenir sur une année riche en émotion pour l’arrière d’Indiana, qui retiendra pendant très longtemps cette saison 2017-18.
Quelle année pour Victor Oladipo ! Tout a commencé quelques semaines après le jour de ses 25 ans, l’été dernier. Totor apprenait son transfert dans l’Indiana, là où il a passé ses années universitaires. Retour donc à la terre promise pour lui, et chemin inverse pour Paul George qui trouvait un point de chute à Oklahoma City, dans l’optique de gagner un titre au coté de Russell Westbrook. Sur le papier, le Thunder était le grand gagnant de ce trade incluant également Domantas Sabonis. Paul George était déjà un All-Star confirmé valant 23,7 points, 6,6 rebonds et 3,3 assists de moyenne sur la saison précédente, tandis que Vicky peinait à exploiter pleinement son potentiel de combo guard en essayant d’exister auprès d’un Brodie en mode MVP. On se disait qu’OKC irait loin en Playoffs avec ce renfort, et qu’Indianapolis aurait du mal à accrocher la huitième place à l’Est. Disons poliment qu’on s’était tous trompés. Les Pacers ont atteint le cinquième siège de la Conférence Est et ont fait chier LeBron durant sept matchs au premier tour, tandis que le Thunder voyait filer le Larry O’Brien Trophy devant son nez, sans la manière. Cet exploit, les Hoosiers l’ont accompli grâce à la breakout season d’un joueur en qui peu de monde plaçait ses espoirs en octobre dernier : Victor Oladipo. 24,5 points, 5,5 rebonds, 4,5 assists, meilleur intercepteur de la Ligue avec 2,5 steals et un futur titre de MIP dans la besace. Telle fut la saison monstrueuse de Vic’, qui a montré une détermination et une maturité sans faille pour faire rêver tout Indianapolis. Quoi de mieux que la maison pour s’épanouir ?
A Indiana, il se sent chez lui et il se sent bien. Il joue au basket et le fait bien par dessus le marché, mais il a montré qu’il était un homme plein de ressources, sur tous les fronts, aspirant à beaucoup plus que de simplement “shut up and dribble”. De la musique, du stand up… Quand il se sent bien, quand les gens lui donnent leur confiance. S’il se sent apprécié, Vic’ est capable de s’épanouir et de se lancer dans ce qu’il aime faire avec le sourire. Indianapolis l’a accueilli à bras ouverts, a cru en lui, et voilà le résultat : un futur MIP qui donne tout pour son équipe, sans compter, et qui aspire à bien plus qu’un premier tour de Playoffs, il veut gagner. En témoigne son attitude après la défaite ses siens face aux Cavs, et le message envoyé à son coach, à peu près 20 minutes après l’élimination : “Quand est-ce qu’on commence ? Je suis prêt à passer au niveau supérieur”. C’est ce genre de gars dont les Pacers ont besoin, un franchise player humble et bosseur qui s’en fout que les projecteurs ne soient pas braqués sur son équipe, mais qui joue comme si le monde entier le regardait. Un joueur épanoui, qui a 26 ans aujourd’hui, et qui veut passer une bonne partie de sa carrière à s’éclater là où il est.
26 ans, et toutes ses dents. Victor Oladipo vient de vivre une année folle, placée sous le signe de la réussite et de l’épanouissement à Indiana, chez lui, où il compte bien rester et continuer à mettre des tomars comme ceux de la vidéo ci-dessous. Comme dirait LeBron himself : there’s no place like home.