Énorme victoire des Celtics face aux Bucks : 113-107 après OT, trois changements de slip, merci messieurs
Le 16 avr. 2018 à 01:17 par Emile Gillet
Vous vous rappelez des Playoffs 2017, décevants, sans suspense ni saveur ? Soyez rassurés, cette saison, on a droit à de vrais Playoffs. La preuve aujourd’hui, avec le Celtics – Bucks de 19 heures. 48 minutes inégales mais un finish de folie suivie d’une prolongation chaude, bref, la NBA qu’on aime.
Avant même le Game 1, cette série promettait d’être très incertaine. En l’absence de leurs cadres, les Celtics peuvent-ils battre Milwaukee au premier tour, ou les Daims en profiteront pour enfin atteindre le second tour ? Pas de bol, ce Game 1 ne nous a pas fourni de réponse claire. Non pas qu’il ait été ennuyeux, loin de là, mais il est très compliqué de dégager un favori après ce match. Les Celtics, orphelins de Kyrie Irving, pour ne citer que lui, misaient davantage sur leur grosse défense pour contrer l’attaque des Bucks. Dès le début de la rencontre, ça a porté ses fruits. Brad Stevens a fait un choix fort en plaçant Al Horford sur Giannis Antetokounmpo. Du coup, au lieu de jouer de son physique dans la raquette, le Grec a été obligé de ressortir la balle – avec un seul panier à se mettre sous la dent dans le premier quart avec un dunk sur la truffe d’Aron Baynes. Au terme d’un gros run, les C’s ressortent en tête de la première période, 29-17. Seulement voilà, quand tonton Al n’est pas là, Giannis et ses Bucks se gavent, résultat le second quart-temps est à sens unique, et Milwaukee arrive à la mi-temps avec un point d’avance. En même temps, quand on joue avec Shane Larkin à la mène, on s’expose à des risques. Encore que, en défense il se donne, mais en attaque on frôle la catastrophe : trois balles perdues en trois possessions, un ratio digne de Gérard un soir de cuite.
Au retour des vestiaires, le jeu se resserre, et il n’y a plus vraiment de run, du coup, le score est très serré et le public est chaud comme la braise. D’un côté, Giannis et Middleton scorent, et de l’autre, la fougue de Brown et Tatum et l’assurance d’Horford tiennent la baraque. Mieux, à cinq minutes de la fin, les Celtics ont 9 puntos d’avance. C’est ce moment que choisit le Greek Freak pour (re)sortir de sa boîte. A 93-96 pour Boston, il prend la gonfle, avec une petite dizaine de secondes restante sur l’horloge. Al Horford est sur lui, as usual, et le marque au slibard. Coup de pot, Malcolm Brogdon est ouvert à trois. Avec seulement trois matchs dans les pattes, et 11,1 secondes restantes, le ROY 2017 ne tremble pas. Un temps-mort plus tard, Terry Rozier se retrouve en iso sur Bledsoe pour la gagne. Deux pas en avant, un pas en arrière (un crossover quoi), et pouf, c’est dedans. Le TD Garden exulte, 99-96, c’est gagné. Enfin presque, il reste 0,5 seconde, le temps que les Bucks balancent la balle et on ouvre le champomy. Alors oui, mais non. Houra basket total : Khris Middleton fait filoche à onze mètres. Climatisation totale et direction les prolongations. Malheureusement, l’overtime tournera rapidement à l’avantage des Celtics, et les Bucks laisseront filer une opportunité en or de récupérer l’avantage du terrain. Les sixièmes fautes de Bledsoe et Giannis enterrent les Bucks, qui ont même pris huit points de Terry Rozier. Un être vous manque, et tout est dépeuplé…
Un coup dans l’eau pour Milwaukee qui aura une deuxième chance au TD Garden ce mardi à partir de 2 heures. Peut-être que les Bucks seront mieux réveillés cette fois-ci.