Preview Pelicans – Spurs : la cinquième place est à portée de main pour Aldridge et Davis, c’est l’heure du duel
Le 11 avr. 2018 à 19:13 par Emile Gillet
La dernière soirée d’une saison régulière de NBA n’a rarement été un aussi gros bazar. Histoire de ne rien arranger, les concurrents directs s’affrontent. Une galère mathématique, mais un spectacle taille XXL. Et en terme de spectacle, le Pelicans – Spurs programmé à 2 heures ne devrait pas nous laisser sur notre faim.
Comme l’indique le titre, ce match opposant les cinquièmes et sixièmes de la Conférence Ouest représente un enjeu de taille. A une heure où chaque résultat peut drastiquement changer le classement, celui-là s’avère être le plus stable. En effet, le gagnant de cette rencontre a de bonnes chances de finir cinquième, voire sixième, selon le résultat des autres rencontres. Le perdant ne pourra quant à lui éviter un très gros dès le premier tour des Playoffs, c’est donc tout l’enjeu de cette rencontre. Pour éviter de partir dans des explications lunaires à la Bogdanov dans cette preview, on vous conseille de jeter un coup d’œil ici, où tous les tie-breakers et cas de figures de la Conférence Ouest sont répertoriés. Munissez-vous donc de votre courage, d’un doliprane, et d’une acuité minimum 9/10 à chaque œil, et vous saurez tout sur la Conférence Ouest, idéal pour se la péter sur Twitter.
Revenons à notre match. Mine de rien, la dernière victoire à l’extérieur des Spurs remonte au 25 février, dans la Quicken Loans Arena de Cleveland, loin d’être une citadelle imprenable. Un gros point noir donc pour les Texans, compensé, en quelque sorte, par le coaching. Oui, un vieux briscard comme Gregg Popovich, c’est pas Alvin Gentry qui va la lui mettre. Du coup, si Pop a vraiment envie de gagner, il mettra son effectif en mode défense, et les Pels ne verront jamais les 100 points. C’était déjà le cas lors de leur dernier affrontement début mars, remporté 98-93 par LaMarcus Aldridge et ses copains. Ce dernier, en forme durant ce dernier mois (25,1 points, 2,1 assists, 9 rebonds, à 53,4% au tir), va devoir, une fois n’est pas coutume, mener l’attaque texane, avec une tâche supplémentaire cette fois-ci, limiter la casse à l’intérieur, puisqu’en face se présente un certain Anthony Davis. L’ailier-fort, repositionné au poste de pivot suite à la blessure de DeMarcus Cousins fait du sale, tout simplement. La raquette des Spurs n’étant pas la meilleure de la Ligue (c’est un euphémisme), Unibrow devrait pouvoir se faire plaisir, genre 25-10, finger in the nose. L’avantage de San Antonio, c’est que, derrière, leur défense peut largement contenir Jrue Holiday, E’Twaun Moore ou Nikola Mirotic. Bon, par contre il ne faut pas compter sur Patty Mills pour coller 30 puntos (encore que, la défense des Pels, c’est du gruyère AOP).
Cinquième ? Sixième ? Septième ? Huitième ? Le casse-tête mathématique sera présent dans ce match, mais on a tout intérêt à ne pas s’y attarder. Oui, sur le terrain il y aura une vraie bataille, loin de la prise tête des tie-breakers. LaMarcus Aldridge versus Anthony Davis, on a vu plus ripou comme duel d’intérieurs.