Stephen Curry ne s’arrête plus : 32 points et le tir de la gagne sur les Mavs, énorme coup de clim à Dallas !
Le 04 janv. 2018 à 06:05 par Bastien Fontanieu
Peut-on se demander si Stephen Curry était bien absent ces trois dernières semaines ? Il faudra s’y pencher, quand on voit le niveau auquel l’animal revient actuellement. Après un carton contre Memphis, le chef a fait splash à Dallas.
Choisissez votre arme. C’est au choix. D’un côté, vous avez une mixtape de 26 minutes face aux Grizzlies, durant laquelle le bonhomme plante 10 tirs du parking et termine à 38 points, alors qu’il a encore des fourmis dans les jambes. De l’autre côté, vous avez un finish somptueux dans le Texas, au sein duquel le meneur reste calme à quelques secondes de la fin et assassine les Mavs sans trembler du poignet. Quel que soit votre match préféré, il faut souligner l’incroyable comeback réalisé par Curry alors qu’il était absent depuis le 6 décembre. Pardon, rectifions, pour tout bien faire dans l’ordre. D’abord, félicitons Dallas pour son fighting spirit et le taf réalisé par Rick Carlisle en possession de trois bouts de ficelles. Chauds dernièrement, les Mavs se voyaient bien faire chuter le champion en titre à domicile, mais l’affaire avait une sale gueule à 3 minutes de la fin du match. Dix points de retard ? Un public qui check son smartphone ? Sur qui compter ? Sur un peu d’Harrison Barnes, de Wes Matthews, de Yogi Ferrell, de hustle collectif et une ambiance à filer des flashback de 2011 au sein de l’American Airlines Center. Boosté par un incroyable run de fin de match, les habitants de Dallas y croyaient dur comme fer. Ils allaient forcer une prolongation, revivre les exploits de Barnes dans le money-time avec le sourire, et écarter la menace californienne. C’était écrit, c’était Panzani, tout était aligné afin que ce scénario se valide dans une salle en délire.
Well, “tout”. Pas tout à fait.
Disons qu’en face, y’avait deux trois insolents en pleine forme dont un qui voulait s’offrir un gros coup de clim auprès de 20 000 personnes. Bien entouré par Klay Thompson et Kevin Durant, Steph réalisait un match une nouvelle fois exceptionnel mais il manquait la petite touche Curry. Ce genre de moment qui rappelle qui reste le patron, et à qui ne surtout pas laisser la balle quand on est une défense n’importe où sur terre. La séquence ? La voici. Après un jumper bien clutch, Harrison Barnes voit Klay Thompson redonner deux points d’avance à son ancienne équipe mais l’ailier des Mavs ne désespère pas. Nouveau panier pour HB, les Warriors ont un temps-mort et quelques secondes à jouer… sauf que malin comme il est, Steve Kerr laisse jouer. Avec Dirk Nowitzki en face, bonjour le switch défensif en cas de reconnaissance du porteur de balle. Et qui a la gonfle, justement ? Bingo. Profitant d’un excellent écran signé Draymond Green, Steph voit la légende allemande traîner sur sa couverture et la fenêtre de tir s’ouvre. Aucune hésitation, la guillotine est prête, la sentence doit tomber. Curry envoie sa flèche et le public se tient la tête à deux mains, avant de s’agenouiller au son de la ficelle qui claque. Warriors +3, il n’y a plus de temps-mort pour Dallas. Le coup de froid est tel que la dernière tentative d’égalisation au buzzer est vécue au ralenti. Moitié bourré, moitié gavé. Comment laisser un tel joueur ouvert ? Un peu de folie du moment, et un peu de fatalité devant le niveau du joueur. Steph a beau avoir maté du basket pendant quasiment un mois à la téloche, il reste une arme létale dans le money-time. Et si certains en doutaient, le rappel a eu lieu cette nuit. Victoire de Golden State, merci chef.
Les Mavs ont été héroïques, les Mavs se sont bien battus, les Mavs auraient difficilement pu faire mieux. Sauf que les Mavs sont tombés sur un Stephen Curry deadly et un Big Three en version gros scoring. Et dire qu’il est en train de préchauffer pour la suite de la saison : 32 points pour le chef, après les 38 de son premier match de retour. Plutôt lambda comme garçon.
Steph. Winner. Easy. pic.twitter.com/2lfvVhS7HH
— Bleacher Report (@BleacherReport) 4 janvier 2018