Si l’absence de Jaylen Brown se confirme, ça va devenir compliqué pour Boston en janvier
Le 29 déc. 2017 à 17:32 par Alban Toniutti
Alerte au genou pour Jaylen Brown, comme certains ont pu le noter. Lors du soir de Noël, l’ailier des Celtics a dû quitter ses partenaires face aux Wizards, et on l’a ensuite vu quitter la salle en béquilles. Malgré son absence, Boston s’est tout de même imposé à Charlotte et face aux Rockets. Mais la suite du calendrier ne sera pas des plus tendre pour les petits hommes verts.
S’il marquait un peu le pas depuis quelques temps, Jaylen Brown n’en reste pas moins un maillon essentiel de Boston cette année. Sa progression aux tirs a été fulgurante, il est passé de 34% du parking la saison dernière à près de 40. Titulaire indiscutable, Jaylen a pratiquement doublé son temps de jeu passant de 17 minutes l’an dernier à près de 32 cette année, ce qui offre aux Celtics une intensité athlétique et un niveau de talent saisissant sur les ailes. Mécaniquement, sa production en points a plus que doublé, passant de 6,6 à 14,5 points, conséquence directe d’un plus gros temps de jeu et d’une meilleure adresse. Ainsi, alors que Boston est sur courant alternatif et voit revenir comme deux balles Cleveland et Toronto, il ne faut pas que l’absence de Brown s’éternise. D’après le Boston Globe, le tendon d’Achille du marsupial était déjà touché, cette fois c’est le genou qui pourrait donc être titillé sérieusement et pourrait imposer une absence de bonne durée au phénomène. Pas la meilleure des nouvelles, compte-tenu du programme des C’s prochainement.
En effet, le calendrier s’annonce costaud pour Boston. Sur les 4 prochains matchs, s’il y a 2 matchs face à Brooklyn, un à domicile, l’autre à l’extérieur, il y a surtout les réceptions de Cleveland dans un match ultra important pour le leadership à l’Est et enfin un match contre les Timberwolves qui ne sont jamais faciles à battre. Dans une équipe déjà amputée de Gordon Hayward, la rotation aux postes d’ailier et d’arrière ne supporterait pas la perte long-terme de Brown. Tatum peut jouer ailier mais il peut être sujet au rookie wall à tout moment, on ne peut donc pas se reposer à 100% sur un gamin qui aussi fabuleux soit-il jusqu’ici n’a pas l’expérience d’autres cadres. A l’arrière, contre Charlotte, Brad Stevens avait fait le choix d’associer Irving avec Marcus Smart. Un choix osé comme vu en fin de match contre Houston, car si Smart apporte en tant que remplaçant par son impact physique et sa défense, sa maladresse l’empêche d’être durablement titulaire. Quid de Terry Rozier, qui s’estime meneur titulaire dans une franchise NBA ? L’heure est peut-être la bonne pour mettre de la dynamite en sortie de banc aux côtés de Shane Larkin, ce qui a notamment permis le comeback des Celtics la nuit dernière face aux Rockets. Mais le bricolage ne pourra durer longtemps pour Stevens, et le coach le sait.
Jaylen Brown est touché au genou, on ne connait pas encore la durée officielle de son indisponibilité. En tout, cas ça urge pour Boston qui est actuellement sur les rotules et doit tenir jusqu’au break londonien. Si Brad Stevens est un génie, ce n’est pas un magicien et les rotations commencent à se faire courtes en l’absence de Brown. Allez, encore dix jours et le break sera mérité chez le voisin anglais.
Source texte : Boston Globe