Fin de match chaotique à Boston : double-flop de Marcus Smart, James Harden craque !
Le 29 déc. 2017 à 05:30 par Bastien Fontanieu
Avant de réaliser le débrief complet de ce match fou et remporté par Boston, il convient de commencer avant toute chose par un zoom sur l’action de fin de rencontre qui a fait parler toute la planète basket : Marcus Smart et James Harden se sont envoyés quelques bisous.
Les Celtics étaient au fond du trou, mais ils pouvaient encore compter sur leur meneur pitbull pour créer un cataclysme dont lui seul a le secret. Smart, c’est la définition même du tout ou rien en NBA, et à Boston depuis son arrivée. Hier soir ? Le bonhomme ratait un gros trois-points important en plein money-time, alors que son équipe réalisait un énorme comeback devant un public déchaîné. Il fallait donc se rattraper dès que possible, en tirant une ficelle venue de nulle part, à 98-97 pour Houston. Du genre… provoquer une faute offensive sur remise en jeu des Rockets, devant un James Harden halluciné par la décision de Tony Brothers. Ce dernier, arbitre vétéran en NBA, ne pouvait s’empêcher de faire exploser la foule en redonnant la gonfle aux Celtics. Il faut dire que le geste tenté par Smart était incroyablement osé. Provoquer le contact avec Harden, afin que le barbu repousse un minimum son adversaire à l’aide de son bras gauche et que le flop soit activé, c’était gonflé. Et pourtant, malgré sa centaine de kilos et sa réputation connue aux quatre coins de la Ligue, Marcus récupérait la balle et laissait le public jubiler devant un tel retournement de situation. Hook de Al Horford donnant le premier avantage du match à Boston (99-98), Houston avait encore une chance de l’emporter, sur une dernière remise en jeu…
… sauf que Smart faisait bis repetita ! Collant le gaucher des Rockets avec insistance, le back-up espérait que ce dernier fasse la même erreur en s’inclinant à l’aide de son bras. Dès le contact ressenti, Marcus se laisse tomber et s’aperçoit avec enthousiasme que le même arbitre siffle faute offensive. Scandalisé, Harden ne peut que voir son équipe s’incliner au buzzer, pendant que Mike D’Antoni regarde ses pompes et le sourire de Chris Paul disparaît. La question qui ressortait évidemment de ce finish était la suivante : what the fuck ? Au-delà des 26 points d’avance gâchés, dont on reparlera un peu plus tard, comment Harden peut-il tomber dans le jeu de Smart, qui est justement réputé pour sa capacité à flopper quand l’occasion se présente ? Et du côté des arbitres, comment donner raison à non pas une mais deux de ces tentatives ? Techniquement parlant, on peut tout à fait affirmer qu’il s’agit de deux fautes offensives car James utilise son bras avec insistance, mais de là à tomber dans la naïveté du flopping il y a un pas que nous ne ferons pas. Le scénario final est le suivant, malheureusement pour les Rockets. Balle en main, avec un point d’avance et le simple besoin de remettre la gonfle en jeu, Houston a craqué et Harden en premier. Le barbu peut se plaindre autant qu’il veut de ces 10 dernières secondes de folie, la chute de son équipe au finish lui coûtera ce breakdown inexplicable, compte-tenu de sa saison exceptionnelle jusqu’ici.
Et pendant ce temps-là ? Marcus Smart reste l’acteur numéro 1 de toute la NBA, à la fois irritant, insupportable, génial et surdoué. On disait que le bonhomme était capable de remporter un match sur une ou deux actions de folie dont il a le secret, il a littéralement réalisé cela cette nuit.
Ending of Rockets-Celtics was INSANE 😱 pic.twitter.com/2fEH553VP5
— Bleacher Report (@BleacherReport) 29 décembre 2017