Les Wolves payent le dessert face aux Lakers : 121-104, c’était long mais c’était pour la bonne cause
Le 26 déc. 2017 à 07:12 par Giovanni Marriette
Il en fallait du courage et de la volonté pour aller au bout de ce Christmas Day. Quatre premières rencontres équilibrées de bout en bout et une cinquième un peu moins disputée, les Lakers montrant trop de lacunes pour lutter 48 minutes face à des Wolves tout simplement plus forts. Allez, un debrief et au lit.
Un premier quart-temps maîtrisé par les Wolves malgré un start sympathique de Kuzma, un deuxième round géré par les Lakers, voilà pour cette première mi-temps. Désolé, mais treize heures de basket et de bouffe fatiguent nos organismes. A peine le temps de découvrir une nouvelle idole en la personne d’Alex Caruso (chevelure de Kosta Koufos et acné DeRozienne) que les Wolves déroulaient leur basket juste assez pour tenir ces jeunes Lakers à distance. Privés de Brandon Ingram, de Lonzo Ball et de la liberté de Kentavious Caldwell-Pope, les gosses de Luke Walton s’en remettaient au trio Kuzma/Randle/Clarkson pour tenter de survivre en ce désormais lendemain de Noël ici en France. Côté Loupiots ? Jimmy Butler activait le mode All-Star, Charles-Antoine Villes dominait malgré un rythme encore une fois suspect et Taj Gibson usait de son expérience. Pile poil ce qu’il fallait pour gérer l’avance tout en laissant un peu de suspense aux quelques 600 cinglés encore présents à 7h du matin sur le live YouTube de TrashTalk.
A l’arrivée un duel coolos, qui collait parfaitement avec l’ambiance d’une toute fin de Christmas Day. L’écart se réduira en toute fin de match grâce à un Kyle Kuzma qui grandit de jour en jour mais la logique sera finalement respectée en même temps que la table vidée et les estomacs blindés.
Score final 121-104, les cernes sont grosses comme les bourses estivales de Thomas Heurtel mais les sourires des courageux sont bien présents. 12h et 58 minutes de live sur TrashTalk, cinq matchs et de nouveaux souvenirs pour garnir nos armoires à conneries. C’était long mais c’était bon, on a déjà hâte que ça recommence. Mais avant ? Une petite sieste s’impose.