Les Kings qui se tapent les Warriors à l’Oracle Arena au finish : c’est combien sur l’échelle du lol ?

Le 28 nov. 2017 à 08:42 par Bastien Fontanieu

Kings
Source image : NBA League Pass

Dans la famille des résultats WTF auxquels on pouvait clairement s’attendre, on demande la victoire des Kings à Golden State, sans craquer au finish (11-106) : oui, c’est ça, on avait tous prévu le coup.

Qui n’avait pas pu prévoir un tel merdier à l’Oracle Arena ? Qui avait osé poser quelques sesterces sur les fous de Sacramento ? N’empêche, on se marre bien, mais celui qui s’est lancé il vit sur Pluton aujourd’hui, dans un palace douze étoiles. Il fallait la prévoir celle-là, même si quelques éléments nous permettaient d’envisager un peu de résistance dans les rangs d’en face. Stephen Curry, out. Kevin Durant, out. La discipline des Dubs, out. Trois pièces maîtresses qui foutaient le camp et permettaient du coup aux hommes de Dave Joerger de tenir dans le match. Et comme on le sait, en NBA, le simple fait de laisser une chance dans le money-time peut réserver bien des surprises. C’est ce qui s’est confirmé ce lundi avec une fin de match assez loufoque entre les deux équipes, chacun y allant de sa session assez amusante. Les Warriors, par exemple, ont tout simplement proposé une attaque affreuse, sans mise en place du moindre système. Tiens, Klay, démerde-toi et on se retrouve au self.  En mode solo, et donc plus facile à défendre pour Sacramento, Thompson envoyait mauvaise tentative sur mauvaise tentative, l’arrière n’était pas aidé par la maladresse équivalente de ses coéquipiers. Et puis, comment attendre des miracles venant d’un type qui regarde 90% des gros shoots, dans son corner ?

Orphelins de KD et Curry, les Warriors ont donc gentiment laissé la porte ouverte aux freaks de l’asile du coin, une équipe de Sacramento qui décidait d’opter pour le modèle Pistons ce soir là. C’est-à-dire, grosse défense ? Non, plutôt du genre meneur clutch et qui pose son paquet, et des ailiers qui plantent eux aussi leur gros shoot. Résultat des courses, c’est Bogdan Bogdanovic qui se régalait en punissant Golden State pour sa trop haute confiance, les Kings prenant deux points d’avance juste avant le finish, sous les cris rageurs de Bogdan. Il n’était pas arrivé jusque là pour se chier dessus devant la plus grande équipe de cette Ligue, il fallait bien envoyer un message. Du coup, c’est une Oracle Arena déprimée qui s’est vidée, d’ailleurs ça donne des idées de digestion pour les fans de GS qui liseraient certaines de ces lignes. Rangés, les prospectus et les chants. Oubliées, les célébrations et la bière qui coule à flots. Au lieu de ça ? Sacramento a offert sa plus belle tranche d’honneur, tout en sabrant le finish avec un apéritif serbe. Une victoire qui fait du bien aux copains de Cauley-Stein, et qui rappellera aux Dubs de prendre tous ses matchs au sérieux. Encaisser une blinde ça peut se concevoir, mais ne pas savoir exécuter face aux Kings ? Carton jaune, la prochaine fois c’est le rouge.

Habituellement, c’est le mercredi, cette fois, ce fût un lundi. Ce qui ne servira pas forcément d’indice pour demain soir, mais il est clair que Sacramento a explosé le quota de résultats chelou cette semaine. Bravo les gars, maintenant c’est back-to-back face aux Bucks : trop easy.

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