On passe à 9 défaites de suite pour les Clippers : l’odeur de Pôle Emploi commence à être forte pour le Doc

Le 21 nov. 2017 à 06:04 par Bastien Fontanieu

Clippers

En visite au Madison Square Garden, les Clippers n’ont pas fait bien mieux que leurs dernières sorties. Pire, ils ont complètement quitté leur rencontre, collectivement, encaissant un 9ème revers consécutif (107-85).

Il va falloir atteindre quel total de défaites, pour que le management de Los Angeles commence à envoyer des textos un peu chelou à Doc Rivers ? Certes, on a souvent parlé de contexte lorsqu’on s’est penché sur la méforme des soldats venus de Los Angeles, mais ça commence à devenir assez tendu au niveau de l’approche globale. En effet, autant des matchs lâchés au finish peuvent donner une sorte de break à l’entraîneur de Los Angeles, autant les dérouillées contre des équipes abordables, alors qu’il faut se battre, et ton leader pète un plomb en se faisant sortir de la rencontre ? C’est compliqué. Oui, Blake Griffin a bien quitté ses partenaires pour 6 fautes ce lundi soir, et encore on se demande si les deux dernières n’étaient pas volontaires pour ne plus prendre part à cette farce de basket. Malmené par un Kristaps Porzingis plus grand et tout aussi mobile, l’intérieur des Clippers était le seul à surnager un minimum, dans cet effondrement collectif. Le back-court ? Parlons-en, tiens, puisque Patrick Beverley était de retour. Dégueulasse serait le juste descriptif. Car de Lou Williams à Patoche en passant par l’immense Austin Rivers et les quelques nouveaux intégrés au délire, on a envoyé de la briquette sur une défense qui n’est pourtant pas réputée pour être lockdown. Certes, ça se donne chez les Knicks, mais on pouvait s’attendre à un peu mieux de la part d’une équipe restant sur 8 défaites consécutives. Oui, beh non.

Non, au lieu de se jeter sur les ballons, au lieu de taper du poing sur une chaise, au lieu de montrer un peu de feu intérieur ou de hargne extérieure, les Clippers ont juste erré sur le parquet du MSG, espérant que leurs tirs rentrent et que ceux des new-yorkais ressortent. Une bouillie de basket que Tim Hardaway Jr et ses potes ont bien apprécié, punissant les offensives californiennes avec des run dévastateurs à chaque fois. Battu pour la 9ème fois de suite, Doc Rivers n’avait pas l’air plus préoccupé que cela. Probablement grâce à la gueule du programme ? Ou des excuses qui seront parfaitement servies par l’absence de Danilo Gallinari ? C’est à Atlanta puis à Sacramento que les Clippers iront dans les jours à venir, deux forteresses largement prenables. Quelque part, on disait déjà ça pour les Knicks et avant eux les Hornets, mais c’était avant de se rappeler de qui on parle. Le management de Los Angeles va devoir clairement se pencher sur le dossier Rivers, on sait que c’est déjà le cas, mais que le timing n’est pas parfait. Thanksgiving, retour de certains titulaires, matchs en déplacement, il faudra surtout voir avec quel bilan revient Doc Rivers au Staples Center. Car s’il arrive à perdre chez les Hawks et/ou les Kings, il y a de fortes chances pour que sa prochaine visite de l’arène soit dans les rangées des spectateurs. Ce qui ne changera finalement pas grand chose, puisqu’il était fan numéro 1 de la rencontre de cette nuit, assis au premier rang du Madison Square Garden.

Et de 9 défaites consécutives, ce qui n’a bizarrement pas l’air de chauffer qui que ce soit dans ce groupe. On attend évidemment la gueulante de Patrick Beverley, une sortie médiatique du Doc, mais le low point a peut-être été atteint cette nuit à New York : se faire botter le cul par les Knicks, même dans l’effort, c’est un vrai signe de crise.

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