Chris Paul sera bien de retour sur les parquets ce soir : l’heure de tester son duo avec El Barbudo
Le 16 nov. 2017 à 11:47 par Bastien Fontanieu
Une vingtaine de minutes, grand max. Voilà ce qui est prévu pour Chris Paul ce soir, le nouveau meneur des Rockets devant faire ses vrais débuts avec les siens cette nuit à Phoenix.
Ce n’est pas pour manquer de respect envers qui que ce soit des Warriors, ou même leurs fans, mais difficile d’affirmer que la rencontre lançant la saison de Golden State et de Houston était celle qui lançait la carrière de CP3 dans sa nouvelle team. Certes, 33 minutes de jeu avaient été validées par le meneur, mais que ce soit en regardant le money-time sur le côté ou en tirant la langue à cause de pépins physiques, Paul n’était pas non plus totalement dans son assiette. Ce soir ? Cela devrait bien plus être le cas. Déjà car du temps est passé et l’équipe a pu se mettre bien en place comme il faut, mais aussi car c’est avec impatience et excitation que Chris va pouvoir gambader face aux Suns. La vingtaine de minutes, c’est ce qui a été annoncé par un Mike D’Antoni forcément vigilant à l’heure actuelle. Le gourou des Rockets, qui s’est admirablement débrouillé sans son nouveau général, n’hésitera pas à faire sortir CP3 s’il ressent la moindre fatigue ou chute de concentration. Vu le compétiteur que c’est, Chris pourrait certainement se donner pendant 48 minutes ce jeudi s’il n’avait pas de coaching staff autour de lui, mais il n’y a rien de très intelligent à cela. Faire chauffer la machine, installer quelques bases dans le premier quart-temps avec ses titulaires et décrasser balle en main, voilà ce qui est prévu pour Paul. Rien de plus, rien de moins.
Maintenant, il est évident que notre attention sera portée sur le comportement des cadres des Rockets. Comme nous en avions parlé lors du dernier Apéro, l’intégration de CP3 dans le quotidien de chacun ne sera pas forcément aisé. Certes, on a pu voir quelques bribes prometteuses en pré-saison, avec des joueurs qui s’entendent bien et une adaptation au jeu qui s’est réalisée rapidement. Sauf qu’entre ce qui se passe “pour du beurre” début octobre et ce qui se passe sérieusement en décembre, il y a une vraie différence. Face aux défaites, qui prend la parole. Dans les temps-mort, comment agir. Aussi fort soit-il, Chris Paul n’a pas non plus traîné avec lui une image de joueur divin avec lequel jouer, son caractère pouvant parfois jouer contre lui. Pas de quoi en faire une tonne côté Rockets, sachant que les membres de l’équipe sont suffisamment expérimentés pour savoir comment s’ajuster, mais il sera donc intéressant de voir les premiers signes – positifs ou pas – de cette collaboration. La production de Capela sera-t-elle encore meilleure ? Et quid de celle de James Harden ? Niveau rotation, aurons-nous droit à un CP3 conservé pour le second quart avec certains remplaçants, ou est-ce que ce sera plutôt la tâche du barbu pendant que Chris reste tout le premier quart ? Des questions, et tant d’autres, auxquelles on a forcément hâte de répondre.
Ayé, on va enfin pouvoir se poser sur les vrais Rockets. Ceux qui ont fait leurs mouvements d’été dans l’optique d’aller soûler les Warriors, ceux qui pourraient devenir absolument incontrôlables en attaque. Entre-deux ce soir à Phoenix, 4h30 pour les curieux.
Source : NBA.com