Preview Spurs – Warriors : que faisons-nous quand les duellistes posent chacun un genou à terre ?

Lançons les paris. Qui peut dire très clairement que le 2 novembre les Warriors auraient le tiers de leur défaite de l’exercice 2015-2016 ou que les Spurs auraient un bilan de 4-3 avec une lose streak de trois matchs ? Pas grand monde.

Enfin. Enfin de retour à la maison à l’AT&T Center après un road trip houleux, mais toujours avec les absences de Kawhi Leonard et de Tony Parker. Un retour qui fera du bien à San Antonio qui se cherche depuis trois ou quatre matchs. La défense reste convenable dans l’ensemble malgré les récentes défaites avec 98 points encaissés à domicile en moyenne. C’est loin des stats que l’on peut avoir quand Kawhi active le mode super glue, mais cela reste propre. Le gros manque des Spurs va être surtout offensif, les points d’Aldridge au poste ne suffisant pas ou plus. 33% à trois points pour 42% au tir alors que le Magic à titre d’exemple est à 44% sans jamais n’être descendu en dessous de 40%, là où les Spurs ont pu plonger à 8%, 16% etc… Gregg Popovich va devoir vite trouver des solutions en attaque, des solutions qui pourraient d’ailleurs passer par le banc.

Les Warriors quant à eux n’ont pas ce petit problème d’attaque, sauf ponctuellement quand Patrice Evra les encourage à rester dans le bus à Memphis ou bien quand il coach Kevin Durant en répartie. Mais en défense, Dieu que c’est compliqué et incompréhensible. Durant justement peut quasiment défendre sur n’importe qui entre Isaiah Thomas et Marc Gasol (en fait non, pas Gasol visiblement). Thompson est un pur défenseur sur les joueurs extérieurs et mentionner Draymond Green serait superflu. ,Aujourd’hui, les Warriors encaissent 114 points par matchs et ont la 26ème défense de la ligue… What. The. Phoque. Certes le calendrier n’était pas le plus facile possible (Memphis, Clippers, Houston et même à la rigueur Detroit et Toronto). Mais lorsque tu t’appelles les Golden State Warriors de 2017, tu dois défendre au moins un minimum puisque l’on est loin aujourd’hui des juments de Don Nelson qui ne juraient à l’époque que par l’attaque. De surcroît, corriger certains défauts en attaque est primordial : trop de pertes de balle, des mauvais choix de shoot etc… Contre Detroit, les protégés de Steve Kerr ont concédé 26 pertes de balle et Kerr va devoir remobiliser des joueurs qui se sentent plus en colonie de vacances plutôt qu’en NBA et de surcroît favoris pour le titre.

Il va vraiment falloir que les Warriors activent le mode championnat. La présaison est terminée, et quoi de mieux pour montrer à la ligue qui sont les chefs que de marquer les esprits à San Antonio. On attend beaucoup d’efforts aux niveaux défensifs, offensif…s mais surtout d’un point de vue mental. De leur côté, les Spurs vont jouer à l’orgueil. Est-ce que cela suffira ? Peut-être que oui si la clique de Curry continue de jouer aux Lego plutôt qu’au basket…