Les Knicks mitraillent les Cavs à Cleveland, 114-95 : Kristaps Porzingis et Tim Hardaway Jr ont pris feu !

Après une belle victoire face aux Nets à domicile, les Knicks n’ont pas perdu de temps et ont enchaîné avec une belle victoire face aux Cavs… à l’extérieur ! Un succès collectif, mais dominé par deux joueurs possédés en attaque : Sir Porzingis et Lord Hardaway Jr.

Il fallait impérativement profiter de la bonne passe du groupe et des soldes présentes à Cleveland pour réaliser une grande opération. Les soldes ? Quelles soldes ? Mais si, les soldes proposées par la défense des Cavs : un panier rentré, un panier offert. On avait déjà vu quelques équipes se régaler face au rempart de l’Ohio aussi solide que du sopalin, on se demandait si l’armée de Jeff Hornacek allait aussi pouvoir en profiter également. D’entrée, le rythme de jeu rapide imposé par les visiteurs et la taille dans le secteur intérieur (merci Kanter) gênait Cleveland, au point de voir New York diriger la rencontre au rythme comme au score. Si THJ est celui qui donne le ton en attaque grâce à son coup de chaud plutôt brûlant, tout le monde met sa main dans la boue et aide pour le succès collectif. Agressivité au rebond, couverture défensive, contre-attaques limpides, les Knicks jeunes et naïfs osent bousculer les Cavs chez eux, alors que ces derniers pensaient probablement voir la troupe de Courtney Lee s’effondrer d’elle-même. Une supposition qui n’était pas non plus totalement erronée, puisque Cleveland revenait en seconde période grâce à un run mené par Kyle Korver et Kevin Love. Seul problème, la gueule cette phrase. Avec un LeBron James désintéressé et loin d’être propre, les Cavs doivent compter sur d’autres joueurs qui ne peuvent ni tenir la baraque… ni tenir les deux torches offensives des Knicks. Et quand l’écart se réduit à 6 petites unités dans le dernier quart, les visiteurs donnent la gonfle dans les mains de leurs créateurs, afin de les libérer de ce piège aussi dangereux qu’obvious.

D’abord possédé dans le premier quart puis patient sur les deux suivants, Kristaps Porzingis décide alors de mettre la Grosse Pomme sur son dos et emmener tout le monde jusqu’à l’aéroport avec le smile. Ficelle au poste, ficelle à distance, ficelle en pénétration, dès que les Cavs tentent un run le Letton répond comme lui seul sait le faire. Premier membre de l’histoire des Knicks à boucler 4 de ses 5 premiers matchs avec minimum 30 points ? Porzingod. Sauf que le géant ne peut y arriver seul, et il le sait. Le moment idéal pour que Tim Hardaway Jr lui vienne en aide ainsi que Courtney Lee, les deux compères plantant leurs tirs extérieurs et abusant avec joie des erreurs défensives de Cleveland. Résultat des courses, ce qui était un écart stressant de 6 petits points reprend la taille XXL des minutes précédentes avec un +18 des plus impressionnants. Oui, les Knicks ont bien tenu dans la fournaise, grâce à la fougue de ses jeunes et le THJ Game qu’on attendait tous. Capable du meilleur comme du pire, le sniper signé cet été prouve avec ce type de rencontre que certains soirs, il peut littéralement changer une rencontre, comme montré avec les Hawks l’an dernier. Un peu de défense solide pour Frank Ntilikina, un peu de contrôle à la mène avec Jarrett Jack malgré sa maladresse au tir, ajoutez une chouette envie de défendre et vous obtenez un second succès pour les Knicks cette saison, le premier à l’extérieur. Et quel succès significatif pour les gamins, qui n’en pouvaient plus des Cavs : cela faisait depuis 2014 que LeBron et sa bande n’avaient pas perdu contre New York. Série d’invincibilité déchirée, défense honteuse comme déjà mentionné, mais les héros du jour sont les visiteurs. Car les hommes de Jeff Hornacek peuvent regarder ce match en VHS et se baser dessus pour une base sur laquelle construire.

Les Knicks continueront à proposer des hauts comme des bas, mais toute reconstruction demande des moments d’allégresse. Le dimanche 29 octobre en fera partie : ce soir où les Knicks de Porzingis et Hardaway Jr se sont imposés avec sérieux à Cleveland, sans craquer dans le money-time. Chapeau les petiots !