Kristaps Pozingis peut prolonger aux Knicks l’an prochain : il le fera, mais que si le management se bouge

Le 26 oct. 2017 à 19:02 par Jocelyn Gouriou

Kristaps Porzingis
Source image : YouTube - NBA

Depuis le départ de Carmelo Anthony à Oklahoma City, c’est devenu le leader des Knicks. Kristaps Porzingis a les clefs du camion en main, et les dirigeants new-yorkais vont tout faire pour le garder dans la Big Apple. Cependant, pour conserver le Letton, il faudra lui montrer que les Knicks ont de l’ambition, et ça, c’est pas gagné…

Hué le soir de la Draft, Kristaps Prozingis est depuis devenu le chouchou du Madison Square Garden. En deux saisons, le Letton a prouvé à tout le peuple de New York que sa sélection à la quatrième place de la Draft en 2015 n’était pas une erreur. Avec 18,1 points, 7,2 rebonds, 1,5 assists et deux contres l’an dernier, il s’est imposé comme un des intérieurs dominants de la Ligue. Des performances qui permettront sans doute à KP de demander un gros contrat l’an prochain. Il lui restera en effet deux ans de contrat à la fin de l’année prochaine, une année avec une option d’équipe à la fin de cette saison – qui sera sans aucun doute levée à moins que Phil Jackson ne revienne – et une année où il disposera d’une qualifying offer. Il ne fait quasiment aucun doute que les Knicks essaieront de le prolonger avant. En voyant le contrat signé par Joel Embiid par exemple, KP doit déjà avoir des dollars plein les yeux. Cependant, Porzingis ne prolongera pas si il n’a pas de garantie sur le futur de la franchise. Le géant n’aura pas envie de signer un long contrat dans une équipe qui n’aura pas d’ambition, d’autant plus qu’il réalise un début de saison monstrueux avec 25 points et 7 rebonds de moyenne en trois matchs. S’il maintient de telles statistiques, les concurrents seront très nombreux pour tenter d’attirer le balte, et New-York devra montrer de belles ambitions pour rivaliser…

Pour l’ambition, Kristaps peut compter sur son nouveau président des opérations basket Steve Mills. Ce dernier avait “remplacé” en quelques sortes Phil Jackson qui, pour ceux qui vivent dans une grotte, a enfin été viré cet été. Mills a déjà fait bouger les choses cet été en signant Tim Hardaway Jr, un arrière-scoreur qui amène un vrai plus offensif à NYC, mais surtout en tradant Carmelo Anthony au Thunder contre Enes Kanter et Doug McDermott. Deux nouveaux joueurs, dont un non-américain. Le nouveau management des Knicks à l’air plutôt fan des joueurs internationaux comme en atteste les six joueurs non-américains, dont notamment deux français : Joakim Noah et notre petit chouchou Frank Ntilikina. Parmi eux, on retrouve l’Espagnol Willy Hernangomez qui est un peu placardisé en ce début de saison alors qu’il avait été performant l’an dernier. Ce même Hernangomez s’avère être le meilleur ami de Kristaps Porzingis sur les terrains, et le Letton n’a pas trop l’air d’apprécier le traitement réserver à l’Espagnol. Il a d’ailleurs récemment “pris la défense” de son coéquipier. Willy est un joueur très talentueux qui a été sélectionné dans les All-Rookie teams l’an dernier, le choix de Jeff Hornacek peut donc paraître un peu surprenant. Il ne faudrait pas, par ces choix, perdre la confiance de Kristaps, ce qui compliquerait grandement les négociations pour l’éventuelle prolongation d’un contrat.

Les Knicks ont le temps, mais la pression va commencer à se faire ressentir dans les négociations avec Kristaps. Le Letton ne resignera surement pas si la franchise ne montre pas de l’ambition dans ces mouvements à l’intersaison. Le front office new yorkais sait ce qu’il lui reste à faire s’il ne veut pas pas voir son joyau s’en aller…

Source : NY Daily News


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