Kyle Lowry était intéressé pour signer aux Spurs cet été : malheureusement, c’était peut-être pas réciproque…
Le 25 oct. 2017 à 17:31 par Jocelyn Gouriou
Cet été, beaucoup de rumeurs ont entouré Kyle Lowry. Le joueur des Raptors était agent-libre et plusieurs équipes ont montré de l’intérêt pour le meneur All-Star. Malheureusement, pas d’équipe à sa convenance. Le natif de Philadelphie aurait bien aimé recevoir un petit coup de fil de l’équipe coachée par Gregg Popovich, mais hélas, rien du tout…
C’était un des agents-libres les plus prisés de l’été. Kyle Lowry, meneur All-Star à trois reprises en 2015, 2016 et 2017, évidemment que ça intéresse des franchises. Un joueur avec de nombreuses qualités comme sa capacité à scorer dans beaucoup de positions, ou encore ses qualités de distributeur et de gestionnaire du tempo du match, ça plait à pas mal d’équipes. On a évoqué beaucoup de franchises pour accueillir Lowry, comme les Sixers par exemple, équipe de sa ville natale, qui cherchaient un meneur d’expérience pour encadrer tous leurs jeunes ou encore San Antonio qui pouvait être intéressé par son profil. L’ancien joueur des Rockets semble en plus avoir “l’ADN Spurs”, c’est-à-dire cette capacité à se mettre au service du collectif au point d’en oublier toutes volontés de performer individuellement. Alors Kyle Lowry a attendu ce coup de fil, mais il n’est jamais venu. C’est d’ailleurs ce qu’il raconte au micro d’Express News. Un coup de téléphone qui aurait vraiment fait plaisir au champion olympique de 2016, mais rien, pas de nouvelle. En même temps, quand tu as un certain Tony Parker à la mène et Dejounte Murray pour assurer l’intérim en son absence, pas besoin de s’affoler du côté texan…
“C’était vrai [intérêt de Lowry pour les Spurs, ndlr] pour moi, mais pas pour eux. C’est une partie de ce business que les gens ne connaissent pas. J’aurais adoré aller là-bas, mais ça ne s’est pas fait. La conversation n’a pas eu lieu. Si elle avait eu lieu, je vous l’aurais dit, mais ce n’est pas le cas. […] Je ne dis pas que je voulais vraiment que cela se fasse, mais je voulais juste voir les équipes qui se manifestaient et voir ce qu’il se passerait. Les Spurs auraient été un bel endroit.”
Lowry a donc décidé cet été de prolonger à Toronto pour un contrat de 100 millions de dollars sur 3 ans. Évidemment, ce fut une excellente nouvelle pour les Raptors qui conservent un de leurs deux meilleurs éléments avec DeMar Derozan. En seulement cinq ans passés dans au Canada, Lowry a prouvé qu’il faisait parti des tous meilleurs meneurs de la Conférence Est. Ses moyennes le prouvent avec 18,6 points, 7 assists, 4,8 rebonds et 1,6 interception depuis qu’il a rejoint Toronto. Des performances de qualité qui n’ont pas permis aux Raptors de venir à bout de leur bête noire que sont les Cavaliers. Sortis en finale de Conférence il y a deux ans sur le score de 4 à 2, les Canadiens se sont faits écraser au second tour des Playoffs l’année dernière en se faisant sweeper par LeBron & co, et ils bloquent toujours à franchir de palier qui pourrait les envoyer en Finales NBA. Pour en revenir aux Spurs, Toronto les rencontrait justement avant-hier soir, et Lowry a eu du mal contre son ex-future-équipe. Le meneur a marqué seulement 8 points à 3/11 au tir en 34 minutes, surclassé par le jeune Dejounte Murray auteur de 16 points, 14 rebonds et 6 assists. En seulement 28 minutes, le sophomore de San Antonio a prouvé à sa direction qu’ils avaient bien fait de ne pas proposer un contrat qui aurait été énorme à Kyle Lowry, et qu’un jeune joueur de 21 ans peut tout à fait faire le même taf’ qu’un vieux briscard.
Ce match a donc eu le mérite de confirmer aux Spurs qu’ils ont sans doute bien fait de ne pas se ruiner pour faire venir Kyle Lowry. Évidemment qu’une performance comme celle-là ne remet pas en cause tout le talent du meneur des Raptors, mais elle montre qu’un jeune qui gagne un peu plus d’un million l’année peut être aussi efficace qu’un gars qui en gagne presque 22 fois plus…
Source : nba.com, realgm.com