Ce soir c’est le grand soir : envoyez le Top 20 des choses à faire pour se remettre en mode NBA
Le 17 oct. 2017 à 11:55 par Giovanni Marriette
126 jours, 3024 heures, 181 440 minutes, 10 886 400 foutues secondes. Voilà le temps qu’il s’est passé depuis les dernières secondes du Game 5 des NBA Finals 2017. Une attente interminable, à peine comblée par une free agency pourtant complètement folle (résumé de l’été juste ici) et un Euro décevant pour quiconque étant né sur le sol français. Alléluia, c’est donc ce soir que ce trou noir de quatre mois prend fin, et on a tout prévu pour vous remettre dans le bain très vite.
Les habitués connaissent le délire, les petits nouveaux un peu moins. A chaque reprise ses habitudes à (re)prendre, histoire que le corps arrive à suivre l’esprit sans trop de problème. Petit condensé de ce qu’il faudra faire pour être prêt à relever le défi des nuits blanches en rafale, pour arriver à suivre cette merveilleuse NBA sans avoir trois longueurs de retard. Cette fois-ci c’est la bonne, let’s go.
- Premier réflexe obligatoire : où vais-je bien pouvoir regarder la NBA cette saison ? Les plus fous d’entre-nous choisiront le NBA League Pass, d’autres préféreront profiter de la couverture XXL de BeIN Sports, alors que les plus irréductibles opteront toujours pour le bon vieux streaming des familles, en VO évidemment. Dernière possibilité, acheter L’Équipe et découvrir en quasi-exclu que Tony Parker vient de gagner un titre avec les Spurs et que Koby Bwyant a pris sa retraite.
- Votre cercle privé le sait, vous ne serez plus le même à partir de cette nuit. Au niveau de la disponibilité tout d’abord, car pour vous voir il faudra désormais (1) prendre rendez-vous un mois en avance ou (2) venir la nuit. Pour ceux qui ont du mal à concevoir un tel rythme de vie ? On se revoit en juillet, bisous.
- Vos profs, patrons et collègues vont vite remarquer que vos cernes… sont elles-mêmes cernées. Il arrivera peut-être même que vous ratiez une matinée de boulot ou d’école, car personne n’est parfait. Trouvez-vous une ou deux personnes de confiance, capables de comprendre ce que vous vivez. Un partenaire ressource est essentiel pour ne pas vous retrouver isolé entre Los Angeles et Portland alors que vous êtes en fait au centre-ville d’Amiens.
- Le PC est prêt, les potes et votre réseau sont au courant, il vous faut désormais vous remettre dans le bain. Un rapide coup d’œil aux rosters en place vous fera rapidement comprendre que l’été a été chaud, alors une heure de révision s’impose histoire de ne pas passer pour un con en remarquant l’absence de Melo du cinq des Knicks.
- Tiens, et pendant qu’on y est, on vous rappelle qu’il y aura cette saison DOUZE français en NBA. Et pas que des mecs qui vont lisser le bois des bancs.
- Profitez-en aussi pour faire le point sur vos équipes de cœur. Le basketix est une race de plus en plus présente alors si vous voulez devenir fan des Dubs vous en avez le droit, mais il faudra le rester lorsque Curry et Durant joueront à Charlotte dans quatre ans. Petite précision, il est autorisé de supporter plusieurs franchises, voire toutes les franchises à la fois, mais il faudra savoir l’expliquer quand vous vous gausserez dès la première perf qui tombe.
- Vous connaissez maintenant la NBA sur le bout des doigts, c’est l’heure de passer aux aspects techniques. En premier lieu ? Prendre son smartphone et régler votre réveil pour 0h45, 1h, 1h15, 1h30, 1h45, 2h, 2h15, 2h30, 2h45, 3h, 3h15, 3h30, 3h45, 4h, 4h15, 4h30, 4h45 et 5h. True story, les vrais savent.
- Et d’ailleurs, en parlant de réveil, prenez dès maintenant la bonne habitude de gérer votre sommeil. Le petit plus qui peut faire la différence ? Les micro-siestes. Parce que quand vous dormez deux heures par nuit, être capable de dormir trois minutes aux toilettes, deux minutes dans une salle d’attente ou trente secondes chez le coiffeur pendant le shampooing est un plus indéniable.
- Comprendre l’utilité de vivre la nuit sera également un sacré pas de franchi dans votre vie de NBA fan. A ceux qui vous posent la question fatidique, vous pourrez toujours leur répondre que mater du basket la nuit vous permet en parallèle de vous occuper de votre nouveau-né, de faire du ménage, de trier des papiers, de faire des pompes ou de bosser sur vos cours. Même si vous savez au fond de vous que ce sera surtout l’occasion de tester les pizzas, les lasagnes et même les raclettes à 3h30 du matin.
- La bouffe, on y arrive. Difficile de suivre la NBA et de rester maigre, et la plupart d’entre-vous sait très bien pourquoi. Pour tenir ? Vous devrez découvrir les joies des combos camemberts/biscottes, le plaisir du saucisson/bière et le bonheur de l’association entre les pâtes et le café. Aaah, le café…
#NationalCoffeeDay pic.twitter.com/fxR8bLTeAF
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 29 septembre 2017
- Voici votre nouveau meilleur ami. Qu’il soit en poudre ou en grains, en cafetière ou en capsules, il sera très souvent votre unique partenaire by night et il vous retournera chaque nuit le bide comme une mauvaise choucroute. Mais vous ne pourrez pas vous en passer et vous dirigerez à chaque réveil vers lui comme un robot téléguidé. Imaginez LeBron et le cercle en Playoffs, votre relation avec la cafetière est la même.
- Pour s’enjailley devant la NBey, autant être styley de la tête au piey. Pour cela une seule adresse, c’est juste ici.
- Pour suivre toute l’actu et être sûrs de ne rien rater ? Une seule adresse, ou plutôt un seul quartier. Car TrashTalk c’est un site Internet, mais c’est également une page Facebook, un compte Twitter, un compte Instagram, une chaîne YouTube et même des mecs infiltrés sur Tinder pour parler basket.
- L’occasion également de vous rappeler qu’il est l’heure d’inscrire quelques adresses supplémentaires dans vos favoris. Virez-moi vos applis Public, Closer, TPMP et Météo France, en avant YahooSports, ESPN, RealGM et Rotoworld. La petite notif qui t’annonce l’heure des matchs ou les mecs blessés c’est un toujours un plus, pour être au courant mais aussi pour te la péter.
- Retrouver les vieux réflexes. Le matin c’est le Top 10, le lundi soir les joueurs de la semaine, et H24 c’est la TTFL qui prend possession de ton cerveau.
- La TTFL parlons-en. Si t’as pas connu une seule fois les joies d’un top pick le matin au réveil, c’est que t’as raté ta vie. Et si tu n’as rien compris à cette phrase, on te propose de cliquer juste ici.
- Passage un peu moins cool, il faudra vraiment te faire à l’idée que ni Kobe Bryant, ni Kevin Garnett, ni Tim Duncan, ni Paul Pierce ne seront cette saison sur les parquets. Une liste de départs qui a du mal à passer depuis deux ans mais que voulez-vous, il faut bien vivre avec son temps…
- Vous pourrez d’ailleurs vous rattraper en vous disant que Dirk Nowitzki, Vince Carter, Pau Gasol, Manu Ginobili ou Jason Terry sont eux toujours sur les terrains de NBA. Oui, même s’ils ont l’âge d’être vos papas.
- On a presque fini, et on ne pouvait mentionner cette reprise sans parler du GOAT. Car si J.R. Smith a été éjecté sans vergogne du starting five des Cavs, jamais ô grand jamais nous n’éjecterons Gérard de nos cœurs énamourés.
- Se souvenir de quatre mots, tout simplement : I Love This Game.
Allez, café, c’est reparti pour un tour, c’est tellement bon.