Les salaires des Pacers pour la saison 2017-18 : zoom sur la banque de l’Indiana et son futur
Le 24 sept. 2017 à 14:38 par Benoît Carlier
Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté d’Indianapolis, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Pacers : Victor Oladipo a remplacé Paul George dans la masse salariale, on n’y voit que du feu.
Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions
Situation financière par rapport au cap
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 99 093 000$ cette année.
- Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 119 266 000$ cette année.
- Avec 95 903 311$ prévus contractuellement cette saison, les Pacers sont sereins.
- Larry Bird avait pris soin de faire le ménage avant de s’en aller. Quand ton franchise player est encore sous son contrat rookie, c’est tout le service compta qui a le smile jusqu’aux oreilles. Les Pacers ont même pu s’offrir le luxe de couper Monta Ellis en lui proposant un petit chèque de 2 millions de dollars tous les ans pour aller fumer ses joints ailleurs.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 3
- Victor Oladipo
- Myles Turner
- T.J. Leaf
- Pas beaucoup de contrats longue durée chez les Pacers qui préfèrent garder de la flexibilité pour les années à venir. Le rapport qualité/prix de Myles Turner devrait sûrement être l’un des plus intéressants de toute la NBA cette saison et Indianapolis se laisse quand même un peu de choix avec plusieurs team option et des contrats non-garantis pour Bojan Bogdanovic, Darren Collison et Al Jefferson en fonction de leurs résultats cette année.
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison
- Cory Joseph : récemment arrivé en provenance de Toronto, le Canadien disposera d’une option pour aller tester le marché à la fin de la saison s’il le souhaite. Vu la concurrence au poste de meneur, c’est peut-être l’occasion pour lui de flamber pour aller chercher une piscine de dollars l’été prochain.
- Lance Stephenson : pas de titularisation à la mène pour Sir Lancelot qui va enfin avoir une adresse fixe pendant une saison pour prouver sa valeur. S’il cartonne, les Pacers ne devraient pas hésiter à activer leur option pour le conserver un an de plus.
- Al Jefferson : à bientôt 33 ans, Big Al va devoir montrer plus que la saison dernière s’il veut avoir une chance de poursuivre sa carrière professionnelle. Sa lenteur de déplacement et son manque de défense semblent deux défauts difficiles à corriger et ne devraient pas inciter Indiana à prolonger son contrat.