John Wall ne veut pas rester au stade de la demi-finale de conf’ : qu’il demande conseil à Chris Paul

Le 22 sept. 2017 à 16:48 par Pierre Morin

John Wall
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Le dragster de Washington s’est exprimé devant nba.com : il ne veut pas que l’on se souvienne lui comme d’un joueur n’ayant jamais pu dépasser le second tour ou, comme on l’appelle dans le milieu, la spéciale Chris Paul.

En prolongeant John Wall et en resignant Otto Porter cet été, le front office des Wizards s’est assuré que le trio formé avec Beal jouera bien ensemble jusqu’en 2021. Quand on voit à quel point l’effectif des Cavs et des Celtics a changé ces derniers mois, on ne peut que féliciter les Wizards pour avoir réussi à garder de la continuité dans leur roster. À l’orée de cette nouvelle saison, Washington va pouvoir bien profiter du training camp pour continuer sur les bases posées l’année dernière. Les objectifs de la franchise sont les mêmes que ceux que vise John Wall pour sa carrière : dépasser le stade des demi-finales de Conférence et franchir un vrai cap. Pas question que l’on se souvienne de lui comme d’un mec qui n’a jamais pu jouer une finale de conf’. Outre la vanne facile que l’on peut faire sur Chris Paul (oui, elle a été faite quelques lignes plus haut), on mesure l’ambition XXL du meneur, indiquant qu’il souhaite passer à la postérité.

“Je veux juste passer le second tour et arriver en finale de la Conférence Est. Je ne veux pas que l’on se souvienne de moi comme l’un de ces meneurs qui n’a jamais réussi à le faire. Je pense qu’on peut arriver en finale de conf’ et être la première équipe à remporter quatre matchs pour arriver en Finale. Vous ne pouvez pas demander plus que ça. Nous étions à un match d’y arriver.”

Difficile tout de même de ne pas y voir une référence à CP3. Au moins, le néo-Rocket peut se targuer d’être devenu une référence parmi les meneurs de jeu (même si sa carrière n’est pas finie, loin de là). John Wall a beau se mettre la pression, il n’a encore que 27 ans et n’en est tout de même pas au même stade que Paul,  qui lui a 32 balais. Vu comment l’ancien Clipper se fait tailler depuis des années, on comprend que Jean Mur ne veut avoir aucun trait commun avec lui. Les prochaines années s’annoncent pourtant belles pour le meneur. Son équipe est restée inchangée, les Wizards ont su confirmer leur seconde partie de saison durant les Playoffs. Si Wall continue de progresser comme l’espèrent les dirigeants de l’équipe de la capitale, un affrontement contre les Cavs ou les Celtics en post season pourrait nous offrir une série âpre avec du trashtalking comme on l’aime. Le duel entre Boston et Washington qui s’est fini au Game 7 en est l’exemple parfait, tant les équipes ont redoublé d’intensité au fur et à mesure de la série. On souhaite pour Wall de parvenir à son objectif : il serait en effet dommage pour un joueur de son acabit avec ce jeu si explosif ne pas passer à la postérité pour les générations futures.

On l’a compris, cette année pourrait s’avérer riche en rebondissements et en perfs de mammouth de la part du meneur de Washington. On verra si se fixer un objectif l’incitera à se sublimer tout au long de la saison. 

Source : nba.com


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