Les salaires des Knicks pour la saison 2017-18 : zoom sur la banque de New York et son futur

Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de New York, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Knicks : il parait qu’un gros boule et qu’un chevelu tapent dans la caisse.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

Source image : Basketball Insiders

Situation financière par rapport au cap

Le Salary Cap de la NBA est fixé à 94,143,000$ cette année.
Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 113,287,000$ cette année.
Avec 107 695 200$ prévus contractuellement cette saison, les Knicks ont une masse salariale élevée, mais évitent quand même d’atterrir dans le seuil de la Luxury Tax.
Carmelo Anthony + Joakim Noah = plus de 43 millions de dollars pour l’an prochain. Voilà ce qui limite grandement la marge de manœuvre des Knicks, même si la franchise ne se retrouve pas non plus dans le rouge. Alors quand on sait que le premier est potentiellement sur le départ et que le second devrait perdre sa place dans le 5, on se dit qu’on a toujours du mal avec les cordons de la bourse. Un comble à Manhattan.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 8

Joakim Noah
Tim Hardaway Jr.
Courtney Lee
Lance Thomas
Kristaps Porzingis
Frank Ntilikina
Guillermo Hernagomez
Damyean Dotson
Encore pas mal de monde pour peser dans la masse salariale la saison prochaine. Et on comprend mieux que la dernière année de contrat de Carmelo Anthony fasse flipper, car s’il a le droit de mettre fin à son deal dès l’été prochain, rien ne garantit qu’il accepte de s’asseoir sur les 28 millions qui lui sont promis pour 2018-19. Bien sûr, le transférer signifierait recevoir plusieurs joueurs qui toucheront quasiment la même somme, mais peut-être sur du plus long terme. D’où le dilemme chez les Knicks.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

Carmelo Anthony : on a évoqué son cas juste au-dessus, mais la situation contractuelle de Melo est clairement la plus emmerdante pour le front office des Knicks car leur ailier a la main. Non seulement il peut faire peur avec la possibilité de gratter un max d’argent encore la saison prochaine, mais avec sa no-trade clause, il peut mettre son véto à un transfert si la destination envisagée ne lui convient pas. Bref, un deal en béton pour lui, bien plus lourd pour New York.
Kyle O’Quinn : Parmi les intérieurs de l’effectif, il n’est pas le plus coté. Pourtant, il est loin d’être le moins rentable. Alors certes, le barbu ne sera jamais un titulaire indiscutable, mais le taf sérieux qu’il apporte en sortie de banc pourrait intéresser quelques franchises prêtes à lui offrir plus que les 4,2 millions promis par sa player option la saison prochaine.
Le duo Ramon Sessions – Michael Beasley : Tous les deux débarqués cet été contre un deal d’un an, ils pourraient enfin se décider à poser leurs valises durablement dans la même franchise au lieu de se contenter d’un bail de douze mois saison après saison. Il va donc falloir se montrer productif mais aussi capable de s’intégrer dans le collectif pour espérer voir un contrat plus longue durée être mis sur la table par les Knicks en juillet prochain.