Rudy Gay est au top, physiquement : l’ailier va pouvoir démarrer la page Spurs sur ses deux talons
Le 14 sept. 2017 à 04:50 par Bastien Fontanieu
Touché au tendon d’Achille début-janvier, Rudy Gay a parcouru un long chemin mais aujourd’hui il se sent bien : et si le vétéran était la belle surprise que les Spurs réservent chaque année ?
Cela va être très compliqué pour l’ailier de rester au-dessus des 30 minutes par match, une barre à laquelle il s’est habitué depuis des années, compte-tenu des précautions toujours prises par le staff de San Antonio. Un éternuement, une jambe qui gratte, et soudainement c’est l’intégralité des médecins texans qui retrousse ses manches. Dans le cas Gay, il est clair que ses récents pépins au niveau des petons ne vont pas l’aider à être responsabilisé en attaque, mais pour le reste ? Si Rudy fait un pur camp d’entraînement et gagne sa place comme Popovich aime le faire, l’intéressé sera le premier à en bénéficier dans la rotation de ce bon Gregg. Un challenge que le vétéran prend avec plaisir, lui à qui on a volé quelques mois de basket alors qu’il allait être agent libre et fortement courtisé. Au lieu de ça, il a fallu revoir ses attentes, soigner ce pied endolori, et repartir sur les mêmes bases ambitieuses qui avaient été installées auparavant. Une détermination qui offre un nouveau challenge à un compétiteur comme RG, lui qui va devoir continuer dans ses efforts en essayant de s’intégrer au mieux à la machine infernale dirigée par Pop. Tout ceci sera sujet à de l’adaptation, mais il est clair que les Spurs vont tenter d’utiliser ses points forts et de les mettre en avant en sortie de banc, non seulement pour que la franchise cartonne mais aussi pour que Gay ferme quelques bouches. Avant cela, il l’a ouverte pour simplement donner sa situation physique, et apparemment ça a l’air d’aller…
“Je sais que beaucoup de monde dit ça, et je n’ai pas de soucis à croire que les gens s’attendent à ce genre de propos venant de moi, mais je me sens vraiment bien actuellement.”
Aussi faible soit-il, ce bon signe est toujours quelque chose à prendre. Surtout quand on voit d’autres franchises dont les titulaires ne sont même pas encore sûr de pouvoir participer à fond au camp d’entraînement. Au lieu de ça, San Antonio bénéficie de la belle rééducation de Gay, et de la docu filée à foison pour que le bonhomme ne loupe pas le train de début de saison. C’est aussi bien dans le temps de jeu que dans l’utilisation sur le terrain qu’il sera intéressant d’observer la campagne de Rudy. Conservé dans son rôle d’ailier qui jack up sa vie entière à mi-distance, peut-être sera-t-il plus efficace que jamais auparavant dans un système léché, et peut-être sera-t-il joué à un poste plus intérieur par séquences, histoire d’apporter taille et technique dans un cinq majeur ultra mobile. En attendant de pouvoir en observer davantage dans les semaines à venir, on croise les doigts pour que la reprise de Gay se passe bien et que ses efforts de ces 8 derniers mois ne soient pas envoyés à la poubelle en claquement de doigts. Ou de talon.
La grosse douzaine de points par match, avec un type qui se donne pas vraiment en défense mais accepte de progresser sous l’aile d’un pur coach, bonjour !
Source : Rotoworld