Brandon Ingram débarque avec une mentalité différente cette saison : du leadership, et pas qu’au scoring

Le 07 sept. 2017 à 06:50 par Bastien Fontanieu

Brandon Ingram
Source image : OC Register

Les attentes sont démesurées concernant un certain meneur dont le nom de famille serait Ball, mais qu’on ne mélange pas tout : le bonhomme qui devra s’imposer avec ses épaules cette saison, c’est Brandon Ingram.

Auteur d’une belle fin de saison et montrant de plus en plus d’aisance dans son rôle, l’ailier squelettique des Lakers sait qu’il va devoir fermer quelques bouches cette année. Car entre l’arrivée de Lonzo Ball, le déploiement de gros joueur sur son poste à l’aile et une franchise annoncée toujours aussi bas à l’Ouest, Brandon a du pain sur la planche. Mais ce genre de mission ne fait pas peur à la perle formée à Duke. Gêné pendant sa Summer League à cause d’un pépin à la cheville qui l’a empêché de foutre le boxon, Ingram a manqué une étape mais cela ne l’a pas découragé pour autant. Mieux, même, l’intéressé a doublé sa charge de travail pour débarquer en septembre avec un tout nouveau profil. Scorer c’est bien, mais mener aussi dans l’attitude c’est mieux. Et en souhaitant suivre le modèle des autres grands longilignes dans son genre (KD, PG, Giannis), Brandon Ingram sait que l’année 2 est celle qui doit annoncer la couleur pour les années à venir. Soit on stagne et à ce moment-là la carrière peut prendre une tournure sacrément compliquée pour la suite, soit on prend un vrai bond et on rentre dans la catégorie des poids lourds (sic) qu’il faut prendre au sérieux. Le choix est vite fait pour le bonhomme, qui a continué à se renforcer physiquement mais a aussi ajouté des petites modifications techniques comme mentales.

“Cet été, j’ai essayé d’être le meilleur bosseur possible en attaquant mes points faibles. J’ai une mentalité différente aujourd’hui, une concentration différente, en venant chaque jour avec l’envie d’être un leader dans l’attitude comme vocalement.

J’ai bossé sur ma mécanique de shoot afin qu’elle soit meilleure. Je me suis bien plus à l’aise actuellement. Je suis davantage confiant dans le périmètre et je me sens prêt à rentrer mes tirs extérieurs. Je me suis aussi concentré sur la tenue de balle, courir derrière les écrans, scorer à mi-distance et attaquer le cercle. En défense, j’ai voulu améliorer ma rapidité des mes déplacements latéraux et je veux mieux utiliser mon envergure pour contrer des tirs.”

Plutôt du genre Droopy avec sa voix baisse et son regard qui tombe, Ingram n’inspire pas forcément le plus grand des leaderships sur le papier. Sauf que l’apparence peut être bien trompeuse et c’est ce qu’il devra prouver chez les Lakers cette saison. Pour qu’un groupe puisse évoluer dans le bon sens, un mâle alpha doit se démarquer de la troupe et donner le ton aux autres. Il suffit de le voir dans les autres franchises à succès pour comprendre que Brandon doit suivre ce chemin pour valider son immense potentiel. Vocal, il devra l’être pour se faire respecter. Productif, il devra l’être pour justement permettre cette prise de confiance vocale. Un mécanisme qu’on a hâte de voir en exécution, et que certains comme Magic ont annoncé avec une vingtaine de points de moyenne demandée au bas-mot. Difficile de savoir s’il y arrivera les doigts dans le pif, mais Ingram a tout ce qu’il faut en stock pour y arriver et c’est justement ce qu’il faudra valider pour poser ses couilles sur la table de Luke Walton.

Les jours passent et l’impatience est à son plus haut niveau chez les fans des Lakers. Entre Lonzo Ball et Brandon Ingram, la hype devrait être belle dès la reprise : au premier d’assurer le show, pendant que le second gérera les fondamentaux dans le leadership.

Source : BiProUSA


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