Flashback 2016/17 : quand Kevin Durant s’asseyait sur les Finales, majeur en l’air sur la piste
Le 31 août 2017 à 15:19 par Giovanni Marriette
Pour vous faire patienter avant l’Euro et – surtout- avant la reprise de la NBA en octobre, TrashTalk vous offre tout au long du mois d’août un condensé de ce qu’il s’est fait de mieux la saison passée. Des perfs de fous malades assaisonnées ça et là d’instants historiques, du retour de Kevin Durant dans l’Oklahoma jusqu’à son sacre en juin face à LeBron, en passant par les triples-doubles de Russell Westbrook ou les 30 000 points atteints par Dirk Nowitzki. On embarque ? Allez, on embarque.
On ne pouvait terminer cette rubrique estivale sans évoquer le firework final, celui d’un Kevin Durant au sommet durant les Finals. Cinq matchs d’un niveau irréel, à un level de concentration et de talent incroyable qui a donc, évidemment, emmené les Warriors vers un deuxième titre en trois ans. Le Game 1 ? LeBron qui glisse sur une peau de banane, un Durant qui profite des espaces laissés par une trop faible défense des Cavs, le boulot terminé du parking et la messe était dite. Le Game 2 ? Une mixtape, cinq contres et la sensation que le mec était tout simplement indéfendable, confirmation divine de ce que le KD nous montre depuis maintenant dix ans. Le Game 3 ? Clutchitude poussée à son paroxysme, l’un des plus gros tirs de l’année pour un retour en guise de coup de surin dans le dos. Le Game 4 ? Une défaite et le plus mauvais match de sa série, un match à seulement…35 points. Et que dire de ce Game 5 à la mèz, la mèz qu’il avait choisi, avec des stats à faire pâlir n’importe quel basketteur et une facilité déconcertante au possible.
176 points en cinq matchs, une grosse partie au nez et à la barbe de LeBron histoire d’envoyer un joli message… mais peu de sourires, comme pour entretenir une position qu’il a depuis confirmé à plusieurs reprises : business before pleasure. Un sentiment partagé par les images de KD après le Game 5, un mec errant sur le parquet, ne partageant que très peu sa joie et laissant sa mère attirer toutes les lumières et pleurer toutes les larmes de la famille. Parce que KD c’est ce mec qui fait des choix et qui les assume, qui en a pris plein la poire pendant un an et dont la réputation sera à jamais entachée par ce foutu 4 juillet… mais qui répond sur le terrain, regard de bonhomme et majeur levé pour ceux à qui ça ne plairait pas. Son talent lui permet de tourner à 35 points de moyenne dans une finale NBA et cette saison, les teammates qui l’entouraient étaient également ce genre de mecs à squatter des All-Star Games pendant dix ans. Alors tu m’étonnes que ça gagne.
Objectif rempli pour Kevinou. Il était venu pour ça et la mission est accomplie. Le fond est à revoir, mais sur la forme, c’est tout simplement l’une des plus belles finales qu’il nous ait été donné de voir. Alors chapeau Mr Durant, et on se revoit dans deux mois.
Les stats de Kevin Durant en 2016/17
- Saison régulière : 25,1 points à 53,7% au tir dont 37,5% à 3-points et 87,5% au lancer, 8,3 rebonds et 4,8 passes
- Playoffs : 28,5 points à 55,6% au tir dont 44,2% à 3-points et 89,3% au lancer, 7,9 rebonds et 4,3 passes
Les 5 plus grosses perfs de Kevin Durant en 2016/17
- 3 novembre vs Thunder : 39 points à 15/24 au tir dont 7/11 à 3-points, 2/3 au lancer, 7 rebonds, 1 passe et 1 contre
- 18 janvier @ Thunder : 40 points à 13/16 au tir dont 5/7 à 3-points, 9/10 au lancer, 12 rebonds, 4 passes et 3 contres
- 6 mai @ Jazz : 38 points à 15/26 au tir dont 4/8 à 3-points, 4/4 au lancer et 13 rebonds
- 4 juin vs Cavaliers : 33 points à 13/22 au tir, 4/8 à 3-points, 3/3 au lancer, 13 rebonds, 6 passes, 5 contres et 3 steals
- 12 juin vs Cavaliers : 39 points à 14/20 au tir dont 5/8 à 3-point, 6/6 au lancer, 6 rebonds et 5 passes.