Michael Beasley va rejoindre les Knicks : Melo peut partir serein, la relève est assurée

Le 09 août 2017 à 00:29 par Bastien Fontanieu

Michael Beasley weed
Source image : SportsGrid

Alors qu’on l’avait croisé sur une plage de Rio il y a deux semaines, avec la tête dans un seau et un tatouage frais de Sylvie Vartan sur le mollet, Michael Beasley a finalement trouvé le moyen de signer un contrat en NBA pour la saison prochaine : chez les Knicks, évidemment.

Doucement mais sûrement, la prophétie est en train de s’accomplir devant des fans qui n’ont absolument pas conscience de ce qui se passe. Après Birdman champion à Miami, Gérard champion chez les Cavs et JaVale McGee champion chez les Warriors, une nouvelle légende de notre génération a trouvé le moyen de rejoindre un prétendant au titre et pourrait devenir champion dans un gros marché. C’est ce mardi soir que les Knicks ont officiellement annoncé leur nouvelle recrue, ce bon Michael Beasley. Alors évidemment, premier réflexe qui débarque, celui de la rigolade. Pourquoi prendre ce mec alors que tu viens de te débarrasser de Phil Jackson. Pourquoi ajouter ce scoreur alors que t’as toujours pas réglé le cas Anthony. Pourquoi apporter ce genre d’influence dans le vestiaire de Jeff Hornacek, alors que le coach des Knicks veut juste faire son travail paisiblement, sans avoir à zigzaguer entre les plans de cannabis. Toutes ces raisons, et tant d’autres que l’on découvrira avec joie pendant la saison, font que la signature de Beasley est un poil incompréhensible. Enfin, rectifions. Que la signature de Beasley à New York est tout ce qu’il y a de plus “Knicks”. Mais au-delà de ça, il y a tout de même du positif à aller chercher.

Premièrement, le fait que ce soit un contrat d’un an au minimum vétéran, ce qui représente une broutille pour les finances de Gotham. Obtenir les services d’un gars comme ça contre deux grinders et un DivX de “How High“, c’est de la bonne comme dirait l’autre. Deuxièmement, le fait qu’en cas de départ de Melo via un transfert, il y aura au moins un autre joueur capable de prendre la gonfle et aller chercher ses deux points comme un grand. Attention, on ne met pas les accomplissements offensifs d’Anthony et de Beasley dans la même catégorie, mais on doit tout de même souligner le talent de Mike balle en main. Enfin, troisièmement, un vétéran de plus pour encadrer les jeunes. Certes, il a fallu une bonne dizaine de minutes pour écrire cette dernière phrase sans se faire une fracture abdominale, mais la carte d’identité ne ment pas : B-Easy a 28 ans, ce qui représente bien plus que les poussins comme Porzingis, Hernangomez ou Ntilikina. Maintenant, est-ce qu’on a de légitimes doutes quand on voit ce que certains esprits égarés sont devenus dans New York… oui. Mais donnons une chance au gaucher, et un verre d’eau pendant qu’on y est.

C’est la teuf dans la Grosse Pomme, Michael Beasley fera bien partie de l’équipe la saison prochaine. Et rien que pour avoir une fin de match avec lui et Tim Hardaway Jr sur le même terrain, on valide direct.

Source : ESPN


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