Rudy Gay commence à s’impatienter : Heat ? Jazz ? Il faudra commencer par être moins gourmand
Le 05 juil. 2017 à 10:23 par Giovanni Marriette
Il y a encore quelques jours, le fit entre Rudy Gay et le Thunder apparaissait comme intéressants pour les deux parties. Un Paul George et un Patrick Patterson plus tard, la gare d’Oklahoma City est quasiment fermée et la décision de Gordon Hayward de rejoindre Boston redistribue les cartes chez les small forwards. Le Heat semble intéressé, le Jazz cherche à remplacer Gordie… mais Rudy a un gros appétit. Dénouement cette semaine ?
Rudy Gay fait partie de ces joueurs au talent immense mais que l’on a du mal à considérer comme tel. Parce que le caractère est bien trempé, à cause d’une réputation de garage à ballon qui n’est plus à faire. Le genre de mec qui n’a besoin de personne pour coller 40 points sur la tronche d’une défense, mais également le genre de mec qui peut terminer une saison sans connaitre le nom de tous ses coéquipiers. Tout ça le dessert forcément au moment de négocier ses futurs chèques et c’est apparemment ce qui coince actuellement pour l’ancien ailier des Grizzlies, des Raptors et plus récemment des Kings. On a ainsi parlé un moment du Thunder, mais la manne financière disponible à Oklahoma City couplée aux derniers ajouts au roster ferment la porte à l’ancienne star de Connecticut.
Deux franchises se sont donc positionnées récemment, de manière plus ou moins claires. Le Heat tout d’abord, dans la capacité d’offrir à “not this guy” la thune qu’il exige (au moins 10 millions la saison selon les sources), mais également le Jazz, orphelin depuis hier de son ailier titulaire et qui va forcément chercher à boucher l’immense trou laissé par Gordon Hayward. On pense tout de suite à la renaissance de Dion Waiters sous les ordres de Coach Spoelstra et l’on se dit alors qu’un profil cérébral assez similaire pourrait très bien s’y retrouver en Floride. Rudy Gay aura en tout cas besoin de confiance et de temps de jeu, lui qui a raté une très grande partie de la saison passée à cause d’une blessure au tendon d’Achille. A 30 ans, c’est en tout cas une décision importante et ce sont des négociations fondamentales pour la suite de sa carrière qui auront lieu les prochains jours. Tirer un trait sur quelques millions et se retrouver dans une organisation saine et une environnement propice à une belle deuxième partie de carrière ? Chasser le contrat quitte à se retrouver embourbé dans un roster et une franchise qui ne lui convient pas ? Gros dilemme à venir mais il ne faudra plus tarder et éviter de faire la diva du dancing trop longtemps. Car si Rudy Gay est un ailier qui tourne quand même à 18,4 points en carrière, on parle d’un carac’ qui n’a pas joué depuis Noël dernier et d’une Ligue qui en aura bientôt terminé avec ses principales emplettes.
Miami, Salt Lake City ou même Châteauroux, peu importe. Nous on veut juste garder Rudy en NBA, pour continuer à prendre des paris sur le nombre de tirs qu’il prend. Allez, vous faîtes ce que vous voulez les gars mais vous vous bougez. Maintenant.