NBA Awards 2017 – Meilleur General Manager de l’Année : qui a cartonné sur l’échiquier ?

Ce soir, les NBA Awards 2017 débarquent dans votre salon mais il faudra aussi voter dans certains cas, avant de regarder la cérémonie se dérouler sous nos yeux. La catégorie ci-dessous ? Celle des General Managers, avec le meilleur stratège de l’année.

Pas de votes des fans pour ce trophée, mais tout de même quelques lignes afin de féliciter le travail réalisé par certains dans les coulisses. Car même si les louanges sont souvent données aux joueurs en premier puis aux entraîneurs en second, il faut bien qu’une personne rassemble tout ce beau monde dans le même bateau et les GM servent à ça. Pas de temps à perdre, regardons tout de suite les grands favoris pour cette course assez sous-estimée.

# Daryl Morey – Houston Rockets

C’est le grand favori de cette course, car il a réalisé des changements majeurs et immédiatement efficaces à Houston. D’abord en recrutant Mike D’Antoni, pour changer la philosophie des Rockets. Puis en redonnant confiance à des joueurs en galère, comme Ryan Anderson et Eric Gordon. Les trois hommes ont cartonné, et quand ce n’était pas encore suffisant, Morey est allé nous chercher Lou Williams à la deadline. Du travail de pro, sans dépenser de fortunes, c’est Daryl qui mérite le plus d’être applaudi pour son boulot en un an.

# Bob Myers, Golden State Warriors

Recruter Kevin Durant serait apparemment super facile pour tout le monde. Faire en sorte qu’une équipe démoralisée en Finales NBA puisse gagner le titre l’année suivante serait apparemment super facile pour tout le monde. Sauf que si chez certains le GM des Warriors n’était lié qu’à l’arrivée de KD, ce serait assez honteux compte-tenu du boulot fait autour. Zaza Pachulia ? JaVale McGee ? David West ? Patrick McCaw ? Tout ça, c’est du poulet braisé ? Golden State a retrouvé son trône, Myers a un énorme rôle à jouer là-dedans.

# Dennis Lindsey – Utah Jazz

On en parle peu souvent, mais pourtant quels choix judicieux de la part du GM du Jazz ces derniers mois. Il avait commencé par transférer pour récupérer George Hill, histoire d’avoir un meneur solide en titulaire. Il avait ensuite enchaîné avec un transfert pour récupérer Boris Diaw, histoire d’offrir un vrai vétéran qui puisse aussi guider Gobert dans ses progrès. Il a alors enchaîné avec la signature de Joe Johnson pour booster le banc et n’a pas dépensé de millions de dollars… sauf pour prolonger Rudy à Salt Lake City. Utah est retourné en Playoffs et s’est même offert un trip en demi-finale, on dit merci qui ?

# John Hammond – Milwaukee Bucks

Aujourd’hui à la tête du Magic, l’ancien GM de Milwaukee a lui aussi été exemplaire en enchaînant les bons coups au fil des mois. Qui ne se marrait pas l’an dernier, lorsqu’il avait drafté Malcolm Brogdon et Thon Maker ? Aujourd’hui, c’est Hammond qui rigole bien fort, après avoir saupoudré cette double-sélection avec des signatures intelligentes. Matthew Dellavedova à la mène, Jason Terry pour déployer les ailes, Mirza Teletovic derrière l’arc, un petit transfert afin de récupérer Spencer Hawes et avant cela le coup qui tue… Tony Snell contre des prunes. Du travail d’expert, à base de nez fin et de patience fructueuse.

Qui a été le meilleur General Manager de l’année, selon vous ? Le vote est ce soir sur TrashTalk, mais les résultats seront définis par les journalistes outre-atlantique !