Retour sur le Game 1 des Finales NBA de 2016 : Shaun Livingston met la fessée aux Cavs

Le 27 mai 2017 à 14:25 par Bastien Fontanieu

Shaun Livingston

Jamais deux… sans trois. Pour ces troisièmes Finales NBA consécutives entre Cavs et Warriors, on profite de la pause pour revenir sur les deux derniers opus : tout de suite, le Game 1 de la cuvée 2016.

Un an après les premières finales opposant Cleveland à Golden State, les deux franchises se retrouvent encore une fois à l’Oracle Arena mais bien des choses ont changé. En l’espace de quelques mois, Stephen Curry est devenu un double-MVP en titre dont cette saison à l’unanimité, LeBron peut compter sur la présence de Kyrie Irving et Kevin Love en forme dans son cinq, et David Blatt s’appelle désormais Tyronn Lue. Installé fin-janvier dans le siège du chef d’orchestre, l’entraîneur des Cavs a une drôle de mission à gérer : faire mieux que son prédécesseur et offrir un titre à Cleveland, facile pour un rookie. Malheureusement pour lui, l’affaire démarrera bien mal puisque les Warriors ne feront qu’une bouchée des visiteurs. D’abord dans le match et ayant même repris l’avantage dans le troisième quart-temps, les potes de Tristan Thompson pouvaient pourtant se sentir confiants. Tout le monde apporte ses points, LeBron est aux portes du triple-double, Kyrie est en feu et l’ambiance de l’Oracle est contrôlée. Sauf qu’un aspect de la série montrera un clair avantage pour Golden State d’entrée, l’apport du banc. Avec 10 maigres points totalisés, les remplaçants de Cleveland font de la peine en comparaison avec l’équipe B d’Oakland. Aucun joueur n’arrive à apporter ne serait-ce qu’un minimum de production pour aider le cinq majeur, et les Cavs sont obligés de voir le camp d’en face se régaler.

Car pour les Warriors ? Ce Game 1 a une forte odeur de back-to-back. En effet, après avoir été guidée tout au long de la saison par un Curry au sommet de son art, l’armée californienne s’impose aisément en ayant pourtant un backcourt des plus discrets : 20 points cumulés pour Steph et Klay, leur pire total de l’année… et une victoire de 15 points. L’effectif de Steve Kerr fait le reste et ce sont justement les remplaçants qui s’offrent la couverture des magazines, notamment Shaun Livingston qui enchaîne les tirs à mi-distance comme Glen Davis les beignets. Vingt points pour le meneur, accompagné par les 23 du duo Iggy-Barbosa, c’est assez pour saluer les Cavs d’une main amicale. Le public d’Oakland le sait, le bilan record de 73 victoires pour 9 défaites doit être ponctué par une bague sous peine de finir avec le tatouage de la honte dans l’histoire. Somptueux tout au long de la saison et encore plus responsabilité dans le système de Kerr, Draymond Green y veille personnellement avec 16 points, 11 rebonds, 7 passes et 4 interceptions. L’aboyeur des Warriors a peut-être latté des couilles par brouettes de 12 pendant ces Playoffs, mais il sait qu’il faudra passer par là pour remporter un nouveau titre. Victoire des Warriors à la maison, le rendez-vous est donné au Game 2 avec un flashback qui reste dans les têtes des Dubs : celui perdu l’an dernier face à un LeBron de feu.

La teuf bat son plein dans Oakland, le bilan record de la saison régulière laisse place à un Game 1 dominé collectivement, et on ne voit pas comment les Cavs vont pouvoir remporter 4 matchs face à cette invincible armada. Affaire à suivre…


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