LeBron James a retrouvé son mojo pour écarter Boston : 35 points à 13/18 au tir, ça va c’est propre

Le 26 mai 2017 à 07:28 par Bastien Fontanieu

LeBron James - pari
Source image : YouTube

On l’avait pas mal bousculé sur ces deux dernières rencontres, disons que LeBron James a plutôt répondu avec la manière : 35 points à 13/18 au tir pour finir les Celtics, c’est du travail de pro.

Le finisher. Qu’on le critique encore ou pas sur sa capacité à finir les rencontres, LBJ reste une force de la nature qui ne tourne pas longtemps autour du pot. La moindre occasion de terminer le boulot en Playoffs et il se jettera sur sa proie afin de passer au tour suivant. Ce vendredi, les Cavs ne pouvaient pas laisser passer l’opportunité de se qualifier pour une troisième finale consécutive, et les cartouches bonus avaient déjà été utilisées. Kyrie Irving avait en effet lâché son Kyrie Game au match précédent, et Kevin Love avait tapé son Kevin Game en tout début de série. Les deux pépères ayant envoyé du steak, il fallait que LeBron retrouve son level hardcore et nous range le soi-disant virus que Deron Williams lui avait transmis. Un Doliprane, deux gorgées d’un produit venu d’une autre planète, et zou. D’entrée, James a justement joué sur son agressivité et son avantage physique afin de faire payer les pauvres extérieurs de Boston, Jae Crowder et Terry Rozier rebondissant sur l’amure de BronBron comme des ricochets sur l’eau. Un and-one par ci, un dunk par-là, des lancers en bonus, la première mi-temps de LBJ était quasi-parfaite et elle permettait justement aux Cavs de se rapprocher plus que sereinement d’un nouveau titre de champion à l’Est. Au lieu de se reposer sur demi-terrain, l’animal et ses potes poussaient le tempo dès que possible.

La seconde mi-temps de LeBron ? On pourrait la résumer à deux gestes. Un premier tomar en plein trafic, imposant à Avery Bradley de reculer pour ne pas finir le poster. Puis un trois-points derrière un bel écran, afin de devenir le meilleur marqueur de l’histoire des Playoffs. Pas mal comme petit combo. L’écart était devenu tellement important suite à ce push en sortie de vestiaires qu’on avait juste à regarder les bouquins de records pendant le garbage time afin de checker la place du cyborg dans l’histoire. Ah tiens, une nouvelle page à ajouter au CV du King, qu’est-ce que ça peut bien être… 979. 979 ? Oui, 979. C’est le total de points marqué en carrière par LeBron face aux Celtics en Playoffs. Très bien, et qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement qu’aucun autre joueur, face à n’importe quelle autre équipe dans l’histoire des joutes printanières, n’a été aussi productif. Magic face aux Celtics ? Bird face aux Lakers ? Shaq face aux Spurs ? Jordan face aux Knicks ? Rien de tout ça. Seul James peut s’offrir la barre des 1000 points en carrière contre une franchise en Playoffs, ce qui est assez hallucinant sachant que les débuts de l’animal ont été compliqués face à Paul Pierce et companie. Mais au fil du temps et de ses progrès, la balance s’est inclinée de son côté au point de le voir martyriser en permanence les pauvres soldats de Boston. Historiques jusqu’au bout, ces Celtics : même en se faisant tabasser ils sont tout en haut des livres des records.

Peut-on réaffirmer que LeBron est en rythme pour démarrer ses 7èmes Finales NBA consécutives ? Allez, oui. Un petit coup de mou, et la machine est à nouveau en route. Les Warriors peuvent transpirer un minimum, quand on le voit jouer ainsi on ne sait pas vraiment quelle défense collective peut le stopper…


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