Les Warriors retournent en Finales NBA : 3ème année consécutive et sweep de la Conférence Ouest !

C’est désormais officiel ! En battant les Spurs pour la quatrième fois en autant de rencontres, les Warriors ont validé leur pari de l’été dernier : retourner en Finales NBA, pour effacer la peine de 2016.

On connaissait presque d’avance la gueule du scénario. Orphelins de Kawhi Leonard et de Tony Parker ainsi que de David Lee, les hommes de Gregg Popovich n’avaient plus aucune chance. Plus aucune. Non pas que le résultat final était déjà programmé, mais tous les signes allaient dans la même direction. Merde, même le potentiel élément de surprise avait été flingué par les Celtics de la veille, qui l’emportaient à Cleveland et envoyaient une bonne piqûre de rappel aux Warriors : ne pas tourner autour de la bête si celle-ci est blessée. Et les Spurs, malheureusement, baignaient dans leur propre sang en gardant une dégaine toujours aussi classe et professionnelle. Cela passait, notamment, par la titularisation de Manu Ginobili pour ce qui était probablement son dernier match en carrière. Avec 15 points, 7 passes et 3 interceptions à environ 76 ans, l’Argentin partait sur deux magnifiques images. Celle d’un guerrier qui refusait de baisser ses armes, et celle qui le voyait pointer le doigt vers le ciel en quittant le terrain. Ovationné par son public comme ses coéquipiers et ses adversaires, le légendaire Manu offrait un dernier grand moment d’émotion à un public de San Antonio qui devait lui aussi se plier à la dictature californienne. Car oui, on parle bien de dictature concernant les Warriors.

Zéro défaites en Playoffs ? Première équipe de l’histoire à réaliser un 12-0 sur ses 3 premiers rounds ? Première équipe depuis les Lakers de Shaq et Kobe en 2001 à enchaîner les perfect sans une seule feuille de PQ ? Une putain de dictature. Alors on en voit qui gueulent à l’injustice des blessures adverses, des pieds qui traînent et des armes fatales accumulées, mais le résultat est bien là : les Warriors sont en Finales NBA pour la 3ème année consécutive, et ce n’est que logique. Déjà bien insolents pour terminer les Blazers à Portland, assez magiques lorsqu’il était question de renvoyer le Jazz en vacances du côté de Salt Lake City, les hommes de Mike Brown ont employé la même méthode afin de sweeper les Spurs. Un très gros premier quart, un duo KD-Curry au top et un banc productif, histoire de garder la tête des Texans sous l’eau. Rien à dire, rien à faire, juste délicatement s’agenouiller sans froisser le short, tout en baisant la main des infernaux Warriors. Eux ont réussi leur pari, se promettant en septembre dernier qu’ils y retourneraient pour réparer l’erreur historique de 2016. Les voici désormais devant leur plus grand challenge, celui qui attend un certain numéro 23 dans le camp d’en face avec sa clique.

Hate it or love it, comme disaient The Game et Fifty, il faut vivre dans le régime de Golden State : les rois de la Conférence Ouest, prêts à tout pour abattre les Cavs cette fois-ci et rappeler quelle équipe domine la Ligue de façon… dictatoriale.