Vince Carter est increvable : la retraite c’est pas pour maintenant, mais alors pas du tout !
Le 30 avr. 2017 à 02:26 par Bastien Fontanieu
Il a 40 ans, mais entre nous il en a surtout rien à foutre. Vince Carter a montré sur ces derniers Playoffs qu’il n’était pas prêt à s’arrêter en si bon chemin : la légende vivante veut encore en profiter un peu.
Et on ne va pas s’en plaindre ! Modèle d’adaptation dans son jeu après avoir été l’avion à réaction sur qui on se touchait en début de carrière, Vinsanity a su modifier son approche des rencontres en ajoutant des outils imparables dans ses bagages. Un tir extérieur formidable, une défense sur l’homme toujours aussi précise et un leadership émotionnel plus marquant, Carter est et sera élevé au rang de blueprint ultime lorsqu’il faudra montrer aux trentenaires comment rester en NBA malgré le poids des années. Et face aux Spurs sur ce premier tour de Playoffs, le marsupial nous a encore régalé en offrant une énergie inimaginable pour un quadra. Défendre sur Kawhi Leonard ? Pas de problèmes. Lancer une contre-attaque ? Allez. Taper un dunk sur la raquette de San Antonio ? Peinard. Boosté par l’odeur du printemps, VC nous a offert près de 10 points de moyenne en tournant surtout à plus de 32 minutes par rencontre, ce qui l’a forcément rendu heureux malgré la sortie en 6 matchs. Car pour un joueur de son âge, être aussi bien dans son corps est un immense plaisir qu’il compte bien prolonger en NBA.
“Je m’étais dit que je voulais jouer 15 ans en NBA. Je ne sais pas d’où c’est venu, puis quand j’ai atteint la barre des 15 saisons, j’ai continué. Je n’ai jamais placé de limite, mais en même temps de nombreux joueurs me rappelaient ce que j’avais dit initialement. […] Je continue à me dire “plus que deux ans et j’arrête”. Mais en même temps, je suis assis ici et je pense à quand j’étais jeune, quand j’avais 25 ans et que je me sentais mal en fin de saison. Honnêtement, là je pourrais rejouer trois tours de Playoffs.”
Après des pépins physiques qui avaient plombé sa fin de carrière au Canada, la légende du tomar s’est refait une santé en passant par quelques franchises spécialisées dans la remise en forme des trentenaires : Phoenix, Dallas et enfin Memphis, le trio gagnant pour n’importe quel ancien qui ne veut pas quitter la Ligue. Maintenant, malgré les envies de l’ailier, il restera un point fondamental à devoir gérer en juillet, et c’est bien évidemment son contrat. Agent-libre, Vince pourrait tout à fait prolonger dans le Tennessee afin de conserver cette belle entente avec les cadres du groupe et apporter son expérience aux plus jeunes, mais que dira le management de Memphis ? Et si ce dernier dit non à Carter, quelle franchise le récupérera ? Il faudra surveiller son dossier, car il sera plus tendu qu’aujourd’hui, malgré les belles performances de VC face aux Spurs. On prie encore un peu pour un comeback à Toronto façon KG aux Wolves, histoire de partir là où tout a commencé…
Vince Lamar Carter Junior a eu 40 ans en janvier dernier, et si ça se trouve il soufflera 41 bougies en étant encore en NBA. Le marché devra faire son boulot cet été, en tout cas on l’accueille volontiers chez nous si tout vient à s’arrêter.
Source : RealGM