EASYLIFE, le premier court-métrage de Boris Diaw : une belle petite leçon d’humilité
Le 30 avr. 2017 à 01:12 par Bastien Fontanieu
On savait depuis longtemps que Boris Diaw voulait se lancer derrière la caméra, c’est désormais chose faite avec la sortie d’EASYLIFE, un premier court-métrage mettant en avant les différences flagrantes qui existent entre enfants de deux situations extrêmes.
Avec sa boîte BABAC FILMS, il fallait bien que Boris réalise un rêve de gosse en tournant son premier mini-film comme un grand. Ce qu’il a justement fait en utilisant le peu de temps que la saison NBA lui offrait, notamment les breaks du All-Star Weekend ou l’été entre deux compétitions internationales. Aidé par une équipe complète et soutenu par quelques noms bien connus (Oxmo Puccino et Vincent Balse pour la bande-son, Cedric the Entertainer et Nicoye Banks pour les rôles principaux), le prési a pu laisser parler sa passion et sa créativité en soulignant un message des plus intéressants dans son projet. En effet, comme on peut le voir dans ces 10 minutes suivies par le making-of, un jeune garçon à qui tout est donné par son père fortuné doit apprendre que la vie n’est pas pareille pour tout le monde. Et que dans un autre pays, il existe aussi des enfants, comme lui, qui doivent devenir soldats sans qu’on demande leur avis. Le père essaye donc, à sa façon et en racontant l’histoire d’un jeune gamin traversant un enfer, de faire comprendre à son petit que sa vie est bien plus facile que celle des autres : Easylife ! Message passé, court-métrage réussi, et un making-of des plus chouettes à déguster pour voir Boris à fond dans son projet.
Après la restauration, les livres et la photographie, Babac se lance dans le cinoche avec réussite. Y’a pas à chier, le seul et unique président qu’on doit avoir, c’est lui.
EASYLIFE and behind the scenes by BORIS DIAW from BABAC FILMS on Vimeo.