Bilan de saison 2017, version Wolves : les Loups encore trop tendre pour mordre

Ils sont jeunes, sexy et bénéficiaient d’une énorme hype avant le début de la saison. Quelques mois plus tard, ils nous laissent un peu sur notre faim, un peu comme quand tu finis par chopper la fille/le mec que tu convoitais mais qu’en fait, elle/il pue trop de la gueule et qu’elle/il embrasse super mal.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Nombreux étaient les fans qui parlaient déjà de Playoffs chez les Wolves. Même si TrashTalk était enthousiasmé par l’arrivée de Thibs pour faire grandir les Loups, il a fallu calmer les ardeurs avec un constat simple : l’Ouest regorge de talent et on ne fait pas un saut de 15 victoires comme ça entre deux saisons. Malgré tout, les voir lutter jusqu’à mi-mars pour un spot en post-season nous paraissait jouable avant de payer leur inexpérience. Plus de 30 W, mais moins de 40. Et les vacances dès mi-avril malgré la confirmation que KAT est un monstre et qu’Andrew Wiggins sera son lieutenant de luxe.

Ce qui s’est vraiment passé :

Même en jouant les vieux sages qui ne voulaient pas voir trop de monde s’enflammer, nous avons vu nous-même trop haut pour les Wolves qui n’ont finalement remporté que deux matchs de plus que l’an passé. Mieux certes, mais pas top. Surtout que l’effet Thibs se fait attendre, du moins en ce qui concerne la défense puisque les Loups sont encore dans les bas-fonds de la Ligue en termes d’efficacité défensive (vingt-septièmes cette saison), même si sur ce point-là on a senti qu’un cap était passé en fin d’exercice. Si on a vu du mieux par séquence ou sur certains matchs, le compte n’est pas bon. Par contre, Karl-Anthony Towns est bien un monstre et l’un des meilleurs pivots de la Ligue.

L’image de la saison :

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Zach LaVine

On l’attendait quand même un peu, soyons honnête. D’ailleurs on l’avait annoncé comme surprise potentielle chez les Wolves. Parce que bon, en retrouvant sa vraie place d’arrière au lieu de jouer les doublures de Ricky Rubio, Zach LaVine pouvait être soulagé. Alors quand en plus un vrai coach est dans la place, ça aide aussi. C’est ainsi que le guard monté sur ressort nous a proposé une saison à 18,9 points à 45,9% dont 38,7% du parking, la meilleure de sa carrière. Dommage qu’elle se soit terminée aussi rapidement, le karma décidant de lui faire payer sa volonté de ne pas revenir au Slam Dunk Contest.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Kris Dunn

On le sait, Tom Thibodeau n’est pas fan des rookies et il ne les utilise qu’avec parcimonie. Ce qui peut se comprendre quand on coache les Bulls et que le freshman en question est un prospect gratté à la fin du premier tour de la Draft. Mais quand on choppe le cinquième pick d’une cuvée, on peut essayer de faire un effort. Mais il serait trop facile de mettre la saison médiocre de Kris Dunn sur le dos de Thibs. En effet, le jeune homme n’a pas non plus bousculé la hiérarchie des meneurs parce qu’il n’a pas su saisir sa chance. Le passage de la NCAA à la NBA n’est pas aisé, on va donc se dire qu’il s’agissait d’une année d’adaptation pour comprendre les exigences du haut niveau.

La vidéo de la saison :

Ce qui va bientôt se passer :

Pas de gros mouvement à attendre dans le sens des départs normalement chez les Loups, seul Shabazz – parmi les joueurs ayant un minimum d’importance – se trouvant agent libre. A l’inverse, il y aura de la place sous le salary cap pour aller chercher du mec expérimenté pouvant faire passer un cap à l’équipe. Reste à savoir qui sera intéressé par le challenge, car le groupe actuel a vraiment besoin d’une plus-value pour aller plus haut.

Probablement beaucoup d’attentes la saison prochaine puisque le groupe devrait conserver son noyau. A moins que les Wolves ne craquent complètement pour faire venir un All-Star en balançant du pick à la Draft, Kris Dunn et d’autres jeunes assets.