Houston abat le Thunder au finish : 115-111, Harden et sa bande ont imposé leur loi !

Le 20 avr. 2017 à 05:16 par Bastien Fontanieu

Russell Westbrook James Harden
Source image : SportsCenter

Dans un match irrespirable et qui tenait ses promesses, ce sont les soldats de Houston qui se sont imposés au finish, malgré l’énorme performance de Russell Westbrook dans le camp d’en face : on passe à 2-0 pour les Rockets !

Inutile de préciser que le Brodie aura droit à ses propres lignes, ailleurs, au calme, lorsque la pression sera retombée et qu’on pourra analyser en profondeur sa soirée si intrigante. Il faut dire que le meneur d’OKC proposait deux visages extrêmement différents pendant la partie, d’abord merveilleux sur les trois premiers quart-temps, Westbrook sombrait dans l’isolation du money-time et voyait Houston renverser la vapeur. Triste, triste vision que celle-ci, d’un groupe qui réussissait à mener de 12 points à 3 minutes de la fin du troisième quart-temps, mais rendait les armes en l’espace de 180 secondes, le temps que Russell se repose et que les Rockets effacent l’avantage qui avait été durement construit. Lancés par de magnifiques sergents, notamment Eric Gordon, Lou Williams et Patrick Beverley, les hôtes prenaient appui sur un public du Toyota Center chaud bouillant pour enterrer les espoirs d’OKC. Oui, les 36 premières minutes étaient intéressantes et Westbrook avait de quoi envisager une série à égalité en rentrant chez lui, grâce à un show dont lui seul a le secret et en étant bien aidé par la défense de ses coéquipiers. Non, un match ne dure pas que trois quart-temps et le dernier fût fatal pour une troupe dirigée par un seul homme.

Car s’il y avait bien une différence notable et si symbolique dans cette victoire des Rockets, c’est que celle-ci était… collective, tout simplement. Comment ne pas se réjouir, dans le camp de Houston, lorsque le money-time est lancé en l’absence de James Harden et ce dernier voit ses coéquipiers reprendre l’avantage au score ? Impossible de trouver un dessin plus représentatif que celui-ci, un groupe dans lequel tout le monde trouve ses repères et chacun essaye y mettre du sien pour atteindre un but commun. Ryan Anderson, affreux ce mercredi, laissait Clint Capela prendre feu dans le dernier quart avec un chantier mémorable sous les arceaux. Gordon à distance, Beverley tout en intensité, alors que pendant ce temps-là, Kyle Singler ne pouvait choper une balle à deux mains et Domantas Sabonis galérait à terminer un double-pas. C’est notamment ces extrêmes opposés qui poussait les dernières du match dans un cirque indescriptible, Westbrook prenant tous les tirs pendant que James Harden ponctuait sa soirée avec la gagne. Un scénario totalement déchiré dans les 15 dernières minutes de la rencontre, et qui soulignait encore une fois la force mentale et collective d’une armée texane plus déterminée que jamais. Même en offrant un de ses pires matchs envisageables, surtout défensivement, Houston parvenait à s’imposer avec l’apport de chacun et une discipline imposée au meilleur moment.

Score final, 115 à 111 pour Houston, direction la Chesapeake Arena qui devrait être particulièrement hostile. Les Rockets se sont fait peur et ne pourront proposer un effort aussi pauvre en début de rencontre, sous peine de se faire vraiment punir la prochaine fois. Et pas par un seul homme.

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