NBA Top 5 du jour : LeBron contre Myles Turner et lui dit non, non, non, non, non…
Le 18 avr. 2017 à 08:22 par Giovanni Marriette
On enchaîne avec une nouvelle nuit de Playoffs et cette fois-ci un retour sur l’une des périodes les plus sombres de notre histoire contemporaine. Car avant d’être un docteur improbable incarné à l’écran par Eddie Murphy, Doolittle est surtout… le nom d’un général qui bombarda Tokyo. Flashback.
A ceux qui pensaient que Dolittle n’était que le nom de ce toubib qui parle aux animaux, rajoutons un o en plus car voici une vérité qui pourrait s’avérer brutale. Nous sommes le 18 avril 1842 et le moral des troupes américaines est au plus bas, un peu comme celui des fans du Heat depuis mercredi soir. Le lieutenant-colonel Doolittle, futur général, doit trouver un moyen pour rassurer les cain-ris car depuis Pearl Harbor il faut bien avouer que les Japonais n’inspirent pas une grande sérénité au peuple de l’Oncle Sam.
Les Japonais gèrent le Pacifique, l’armée américaine piétine et c’est donc dans ce climat d’incertitude populaire que Doolittle va trouver la parade.
Seize B25 décollent alors d’un porte-avions et vont s’en aller lâcher quelques bombes sur Tokyo, ne faisant que peu de victimes mais rassurant ainsi les Américains sur la capacité de son armée à tenir tête à l’ennemi nippon. Une attaque plus stratégique qu’autre chose, l’armée japonaise se sentant ainsi dépourvue et se trouvant alors dans l’obligation de réorganiser sa défense, et on en place une pour les Cavs qui feraient bien de s’en inspirer un peu pendant les Playoffs.
75 ans plus tard, le raid de Doolittle est rentré dans l’histoire comme l’un des actes fondateurs de la seconde guerre mondiale et en est l’un de ses évènements majeurs. On espère quand même que vous verrez toujours Eddie Murphy du même œil, mais il fallait tout de même qu’une sorte de vérité soit rétablie. Allez, envoyez le Top 10, c’est toujours plus agréable qu’une rafale de B25.
BONUS : le contre de LeBron sur Myles Turner