La NBA avertit les franchises : un salary cap autour des 101 millions, préparez vos chéquiers
Le 07 avr. 2017 à 11:32 par Bastien Fontanieu
Lointaine semble la future période de free-agency, mais cela n’empêche pas la NBA d’agir déjà pour autant : un memo a été envoyé à toutes les franchises, pour les prévenir de ce à quoi pourrait ressembler le futur salary cap.
On se souvient encore de l’explosion à l’été dernier. Le boom avait été si violent que les hiérarchies financières avaient été totalement bouleversées. Basketteurs désormais sportifs français les mieux payés de l’histoire, Mike Conley qui dépasse Michael Jordan, Timofey Mozgov qui touche une fortune, disons que Summer 2016 c’était la playlist la plus chère du sport. Et pour une raison assez simple, les revenus de la Ligue gonflant avec les droits télévisés, le salary cap se retrouvait catapulté dans des hauteurs jamais imaginées : 94 millions à dépenser par équipe avant cette saison, distribution de gros contrats dans tous les sens. Seulement, on savait que le push ne s’arrêterait pas là, et qu’on allait encore avoir droit à un mois de juillet sensationnel sur le marché des joueurs. D’abord estimé à 108 millions puis 103 millions de dollars, le salary cap de la saison prochaine pourrait en fait tourner autour de 101 millions, comme la NBA a tenu à l’informer auprès des 30 franchises qui la composent. La luxury tax, quant à elle, passerait de 113 à 121 millions de dollars, de quoi réjouir les Cavs comme dirait l’autre.
Mais du coup, je comprends rien avec tous ces termes et ce bordel chiffré, on peut m’aider ? Disons, pour faire simple, que le salary cap nous permet d’éviter des dictatures dirigées par le fric. On parle en grosso-merdo, car les dollards restent au centre des opérations, mais la NBA tente d’éviter des déséquilibres trop énormes en imposant à toutes les franchises le même palier. Que tu sois à New York ou dans le fin-fond de l’Oklahoma, ton budget reste le même, à toi de t’en servir intelligemment. Et pendant que certains claquent 20 millions par saison sur Chandler Parsons, d’autres se ramènent doucement sur le marché, en distribuant leurs sous assez intelligemment. Il y aura donc des équipes heureuses de voir la barre de la taxe grimper (coucou Golden State qui doit prolonger Curry et KD cet été), et d’autres qui n’en auront rien à foutre car il n’y a pas de mastodonte contractuel dans leur effectif (coucou Brooklyn). Mais surtout, après des estimations qui prévoyaient un potentiel boost de 15 millions dans le cap, ce n’est que la moitié qui pourrait avoir lieu dans quelques mois. C’est en juillet que les franchises seront informées du chiffre exact, jusque là… patience.
On n’oublie pas de bien se mouiller la nuque le 1er juillet, pour ne pas craquer devant les 210 millions qui seront donnés à Chris Paul ou les 70 millions pour Tim Hardaway Jr. Si si, croyez-nous sur parole.
Source : Yahoo Sports