Sixième homme de l’Année 2016-17 : mais qui choisir entre Eric Gordon et Lou Williams ?

Le 02 avr. 2017 à 07:59 par Bastien Fontanieu

Eric Gordon pari
Source image : NBA League Pass

Après un dernier checkpoint effectué ici le mois dernier, on termine cette saison 2016-17 avec un dernier coup d’oeil sur la course au titre de Sixième homme de l’Année. Sortez vos piles Duracell, préparez vos serviettes pour les titulaires, on se penche sur la crème des remplaçants !

Bien évidemment, les mentions honorables doivent être ajoutées pour ne pas oublier de saluer le formidable travail effectué par ces soldats sur ces quatre dernières semaines de compétition. Des joueurs comme Bojan Bogdanovic, C.J. Miles, Greg Monroe, Terrence Ross, Cory Joseph, Wilson Chandler, Kelly Oubre et tant d’autres.

Stats arrêtées au 2 avril.

PlaceJoueurBilan du mois

10°

Andre Iguodala
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Tellement plus précieux que ses simples statistiques, tellement plus intéressé par ce qu’il peut apporter que ce qu’il doit produire, Iggy est un bijou pour un collectif et Steve Kerr le sait. La preuve ? Depuis la blessure de Kevin Durant, c’est Andre qui a élevé son niveau de jeu et permis aux Warriors de rester intouchables. Et quand l’ailier All-Star sera de retour, Iguodala retournera tranquillement dans son coin sans demander de trophées ni d’applaudissements : un pur remplaçant, on adore.

Statistiques : 7,4 points et 4 rebonds en 26 minutes

Zach Randolph

Définitivement sous-estimé et loin de faire les gros titres cette année, Zibo va nous terminer sa saison avec des moyenne folles vu son temps de jeu. Cependant, il faudra encore augmenter celles-ci, dans le cas où il souhaite passer le premier tour des Playoffs. Car sans vouloir faire chier l’intérieur à la douce main gauche, ce sont les Spurs qui devraient affronter ses Grizzlies pour le moment et autant vous dire qu’on sent bien la série rapide dans les couloirs de San Antonio Vénère-toi, cher Zach !

Statistiques : 14,1 points et 8,2 rebonds en 24 minutes

Tim Hardaway Jr

En feu tout au long de la saison, le fiston du meneur All-Star s’est offert une magnifique campagne pour relancer sa carrière en NBA. Il ne sera pas récompensé par ce trophée, mais un sacré chèque devrait lui tomber dans les mains et on ne lui souhaite que ça après avoir galéré dans le bordel des Knicks. Sera certainement surpayé compte tenu de son apport unidimensionnel, mais bonjour l’animal quand il prend feu. Vit-on ses dernières heures à Atlanta ? Possible.

Statistiques : 14,2 points et 2,6 rebonds en 27 minutes

Enes Kanter

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Lointaine semble cette foutue blessure au bras, celle qu’il avait contractée en se fracassant le poignet sur une chaise, par frustration. Il faut dire que son meneur nettoie tout sur son passage, et Westbrook sera d’ailleurs le premier à devoir acheter une bagnole à Enes, s’il finit MVP. Car mine de rien, dans la catégorie des joueurs qui ont validé ses passes décisives et boxé au rebond pour lui permettre de décoller, Kanter a été le coéquipier parfait. Devra confirmer au premier tour des Playoffs.

Statistiques : 14,5 points et 6,9 rebonds en 22 minutes

Jamal Crawford

Impossible d’enlever Jamal de ce Top 10, quand on le voit encore faire des misères aux défenseurs de la Ligue, quel que soi leur âge. Pendant que lui a fêté ses 37 ans (!) il y a 10 jours, on a fêté nos 15 ans de jouissance à le regarder jouer. Professeur de Zumba ultime en NBA, il devra continuer avec ses Clippers en Playoffs s’il souhaite enfin goûter à autre chose qu’une saison régulière pleine et trois semaines de basket au printemps.

Statistiques : 12,4 points et 2,6 passes en 27 minutes

Patty Mills

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Bien accompagné par David Lee et Manu Ginobili, le meneur australien a surtout vu Pau Gasol l’épauler en sortie de banc, ce qui représente une douce surprise du côté de San Antonio. Cependant, l’Espagnol peut faire ce qu’il veut, il n’enlèvera pas Mills de son rôle de dynamiteur numéro 1 chez les Spurs. Coéquipier de rêve, sniper ultra-régulier, Patty est discrètement une des grandes raisons expliquant le succès de la franchise texane cette saison.

Statistiques : 9,8 points et 3,5 passes en 28 minutes

James Johnson
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Il ne faisait pas partie de ce Top 10 dernièrement, notamment car Tyler Johnson produisait davantage. Mais comment ne pas bander devant le taf quotidien du tatoué formé à Wake Forest ? Clutch, défensif, scoreur, à la création, leader émotionnel du Heat, James Johnson réalise une campagne d’exception et pourrait même mener Miami en Playoffs. On adore Hassan Whiteside et Goran Dragic, mais le coup de coeur ultime c’est Djaydjay. Attitude de badass avec un coeur gros comme ça.

Statistiques : 12,5 points et 4,8 rebonds en 27 minutes

Marcus Smart
Toujours aussi précieux des deux côtés du terrain, Marcus nous livre une saison de rêve. Une qui pourrait lui donner le titre de Sixième Homme de l’Année, si Houston n’avait pas deux fous sur sa ligne arrière. Cependant, on a envie de voir Smart frustré, pour la simple et bonne raison qu’il devra ainsi prouver sa valeur en Playoffs. Boston n’a pas passé un tour depuis des années, c’est son énergie et sa polyvalence qui pourront notamment changer cela. Tant qu’il défend comme d’hab, on le suivra H24.

Statistiques : 10,6 points et 4,5 passes en 31 minutes

Lou Williams

C’est là que ça se complique. Car pour beaucoup de monde, Lou est le Sixième Homme de l’Année 2016-17. Sa production est supérieure à celle de son coéquipier ci-dessous, ses coups de feu sont impressionnants, et son adaptation au jeu des Rockets s’est faite en un claquement de doigts. Pour beaucoup, il a tout simplement réussi à devenir le remplaçant numéro 1 de Mike D’Antoni, ce qui est sacrément gonflé en aussi peu de temps et avec un Eric Gordon en feu depuis le début de saison. Plutôt lui ou EG ?

Statistiques : 17,7 points et 3 passes en 24 minutes

Eric Gordon

Il marque moins que Lou, il joue plus que Lou, il a vu ses moyennes baisser plus vite que Lou… mais c’est mort. Certainement pas ici qu’on va effacer l’immense impact de Gordon sur la saison des Rockets. C’est lui qui a permis à Houston de devenir une des trois meilleures équipes de l’Ouest, pas Williams. C’est lui qui a sauvé sa franchise dans des situations galères en hiver, pas Williams. Les votants donneront peut-être le trophée à Lou, mais on sait déjà pour qui voter ici : une des signatures les plus remarquables de l’été dernier, Eric a tout simplement relancé sa carrière alors qu’il était au bord du ravin.

Statistiques : 16,3 points et 2,6 passes en 31 minutes

Prochain checkpoint lors de la dernière semaine de juin, avec l’annonce officielle du vainqueur et un membre des Rockets qui sera heureux pendant que l’autre n’aura que ses larmes pour pleurer. Bravo à tous ceux qui ont participé à la course cette année, ce fût épique !


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