Ricky Rubio claque son match record face aux Lakers : 33 points et 10 passes, en mode Steph Curry…!

Le 31 mars 2017 à 05:57 par Bastien Fontanieu

Encore une belle performance de la part de Ricky Rubio, encore une belle petite victoire pour les Wolves à domicile : le meneur espagnol s’est offert son premier match à plus de trente points en carrière ce jeudi.

Il aura fallu attendre ses 26 ans, pour que Ricky dépasse la trentaine. Le scoring, ce n’est pas vraiment la tasse de thé de Rubio, ça on le sait. Préférant largement plus mettre les autres en avant et jouir d’un bon caviar donné au meilleur moment, le barbu était et est encore considéré comme une arme offensive aléatoire, malgré ses progrès au shoot. Il faut dire qu’entre la fluidité de son geste et son irrégularité encore récente, le numéro 9 n’était pas vraiment le genre de meneur à presser tout-terrain par peur de le voir dégainer de 8 mètres. Sauf qu’à force de boulot, un peu de confiance aussi et enfin la maturité pour comprendre tous les besoins de son équipe, Ricky est devenu de plus en plus sérieux au scoring. Au point d’offrir une seconde partie de saison remarquable, et ponctuée ce jeudi par un match-record en carrière. Face à ces mêmes Lakers contre qui il avait craqué son ancienne barre ultime (28 points), Rubio a cette fois dépassé la trentaine pour aller toucher les 33 points. Et le tout, s’il-vous-plaît, à 12/20 au tir 4/5 de loin et 5/6 aux lancers. 

On l’avait vu à Indiana un peu plus tôt dans la semaine, faire taire ses plus grandes critiques en étant serein aux lancers justement. Comment ça, Ricky Rubio avec trois essais pour donner la gagne aux Wolves ? Habituellement, lol. Mais désormais, erf. Car en plus de son impeccable trois sur trois qui offrait la victoire aux siens sur une faute ingénieusement grattée, l’Espagnol proposait son habituel combo défense + QI basket avec toujours plus de confiance en lui. Hier soir, c’est ce qu’il prouvait en première mi-temps, claquant 20 points avant la pause tout en nourrissant les bébés du Minnesota. Wiggins par-ci, Rush par-là, Towns évidemment puis un peu de Kris Dunn, chacun recevait sa compote du jour et n’oubliait pas d’en filer à Rubio. Alors certes, face aux génies défensifs que sont D’Angelo Russell et Jordan Clarkson, pas besoin d’en faire une paella. Mais compte-tenu des intentions des Wolves pour la saison prochaine et le déclic que les fans espéraient voir chez leur meneur, l’observer agresser ses adversaires est une des belles images de cette seconde partie de saison.

Un maçon devenu sniper ? Difficile à dire, car Ricky Rubio devra le confirmer la saison prochaine. Mais s’il y a bien un joueur qui étonne et fait plaisir du côté des Wolves depuis le All-Star Break, c’est lui.

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