Les Warriors se font respecter à San Antonio : 110-98, en back-to-back, bonjour les monstres…!

Le 30 mars 2017 à 06:15 par Bastien Fontanieu

Stephen Curry

Après avoir géré les Rockets ce mardi, les Warriors se rendaient à San Antonio pour réaliser a doublette texane en 24h : mission accomplie pour Steve Kerr et ses soldats, qui ont offert une performance royale chez les Spurs.

Un mauvais début de match, et puis c’est tout. Voilà comment pourrait-on résumer la soirée vécue par Stephen Curry et ses potes ce mercredi, eux qui n’ont eu besoin que d’un quart-temps pour faire chauffer leur machine infernale. Déterminés à effectuer le même boulot défensif que la veille à Houston, Klay Thompson et Draymond Green retroussaient leurs manches afin de dynamiter le jeu de leur équipe. Un 33-17 encaissé dans les 12 premières minutes qui disparaissait à la pause, grâce au 37-24 du deuxième quart-temps. Et si le momentum changeait pour atterrir dans le vestiaire des visiteurs, il manquait encore ce petit coup de folie, ce petit plus qui devait faire basculer la rencontre. Comme un quart-temps de Stephen Curry, le meneur prenant feu en sortie de pause pour claquer ses tirs les plus improbables. Certes, il ne s’agissait pas de la performance la plus folle de sa saison, mais elle était nécessaire pour définitivement mettre les siens dans le siège du conducteur. Et une fois les Warriors en possession du volant ? Les Spurs n’ont pu que suivre les décisions de leurs adversaires en s’inclinant doucement mais sûrement devant leur public.

Un match moyen de Kawhi Leonard, un banc certes productif mais trop léger défensivement, ce qu’il y avait d’impressionnant dans cette victoire des Warriors se situait notamment dans le style opéré ce mercredi. Golden State réussissait à battre San Antonio, en grande partie grâce à sa défense et sa profondeur d’effectif, un comble. Alors qu’il s’agit d’une spécialité texane, ce verrou collectif ponctué par des apports précieux des vétérans permettait aux Dubs d’imposer le silence dans le AT&T Center. David West, de retour dans cette arène après avoir joué chez les noirs et blancs l’an dernier, vivait le match de sa life et prenait son pied aux côtés de ses coéquipiers. Andre Iguodala, lui aussi en grande forme sur ce mois de mars, amenait son énergie et sa sérénité des deux côtés du terrain. Et au final ? Le buzzer qui sonne, les Warriors qui s’en vont, satisfaits devant le travail accompli. Après avoir écrasé le Thunder il y a dix jours puis dominé les Rockets ce mardi, les soldats d’Oakland réalisaient un back-to-back royal à San Antonio et prouvaient une nouvelle fois qu’ils sont en pleine forme pour tenter de revivre une parade au mois de juin. Le tout, évidemment, sans Kevin Durant…

Un KD qui devrait d’ailleurs revenir d’ici une dizaine de jours, sans se presser. Que l’ailier prenne son temps, qu’il apprécie le boulot des siens et se prépare au mieux. Car les Warriors sont à nouveau intouchables, et le retour de leur ailier pourrait encore élever leur niveau de jeu. Flippant.

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