Goran Dragic le warrior : 33 points avec un oeil en moins, Miami se rapproche des Playoffs !

Le 16 mars 2017 à 05:44 par Bastien Fontanieu

Goran Dragic

De retour dans son équipe après avoir vécu un weekend assez flippant, Goran Dragic n’a pas perdu de temps et a bouffé les Pelicans devant son public (120-112) : le Heat a fait le job, son meneur en premier, les Playoffs ne sont plus très loin !

C’est lui qui faisait l’actualité, forcément, avec cette blessure impressionnante qui l’empêchait tout simplement de voir de l’oeil droit. Non, il ne s’agit pas d’une expression exagérée. Goran était littéralement incapable de pouvoir observer quoi que ce soit du côté droit, tant son oeil était gonflé. Rien de bien grave, comme son staff médical et Erik Spoelstra le signalaient, sauf que pour le Heat les conséquences étaient directes puisque le finish à Indiana était foiré. Une défaite ce dimanche en back-to-back, pas de quoi avoir honte, mais qui montrait aussi ce dont Miami avait besoin dans ses victoires : un Slovène en short, avec deux mains et cette attitude de badass qui n’a peur de rien. Peut-être qu’on regardera en arrière, d’ici quelques années, en réalisant que Dragic était un des plus grands cascadeurs de notre génération. Car quelle partie du corps n’a-t-il pas endommagé sur un terrain de basket ? Dent cassé, oeil enflé, cheville tordue, arcade explosée, nez qui saigne, Goran avait déjà tout fait mais il a une nouvelle fois montré qu’il était fait d’un vrai cuir de dragon.

Et les Pelicans, forcément, n’étaient pas heureux de le voir avec ses coéquipiers. Car s’il y en a bien un que cela démangeait de jouer, c’était lui. Il le disait d’ailleurs après la rencontre, heureux du devoir accompli et de la façon dont son corps avait réagi. Tout ce qu’il voulait, c’était se battre avec ses gars, sur le terrain. C’était ne pas les abandonner, dans un dernier virage crucial, avec des Playoffs au bout du doigt. Du premier quart-temps agressif au dernier qu’il laissera davantage à Dion Waiters et James Johnson, Dragic était dans toutes les bonnes initiatives offensives du Heat et sa soirée se rapprochait de la perfection sous le maillot de Miami : 33 points à 11/18 au tir dont 5/8 de loin, sous les chants MVP-MVP d’une American Airlines Arena à ses pieds ? Un petit point de moins que son record personnel depuis son installation en Floride, mais peu importe. La victoire individuelle n’était pas importante, c’est la performance collective qui l’importait. Le fait de voir Johnson se démener en défense sur DeMarcus Cousins, Wayne Ellington prendre feu à distance, Hassan Whiteside faire l’aspirateur de luxe sous les arceaux. Goran était peut-être le plus brillant d’entre eux, mais il était encore une fois bien entouré, pour garder Miami au top des équipes en forme sur l’année 2017.

Et avec cette victoire ? Le Heat s’est encore plus rapproché des Playoffs. Oui, nous sommes bien en mars 2017, Goran Dragic reçoit des chants de MVP à l’AAA et les hommes d’Erik Spoelstra veulent les Cavs au premier tour des Playoffs. Tout va bien, surtout quand le Slovène est là.

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