Dario Saric et Yogi Ferrell nommés rookies du mois : celle-là il fallait quand même l’annoncer

Le 02 mars 2017 à 21:49 par Benoît Carlier

Yogi Ferrell
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La NBA a désigné les deux débutants qui se sont démarqués lors de ce mois de février court mais riche en événements. Si la nomination du Croate n’est pas très surprenante à l’Est, on demande sérieusement qui connaissait le nom du rookie des Mavericks au début de la saison.

En l’absence du big boss, c’est Dario Saric qui fait tourner la machine à Philly qui ne manque définitivement pas de talent. Les efforts de Sam Hinkie n’auront pas été vains et les fans des Sixers sont enfin en train de bénéficier des premiers résultats de ces longues années d’ennui au Wells Fargo Center. Ben Simmons ne jouera pas de la saison et Joel Embiid est immobilisé depuis la fin du mois de janvier mais le porte-drapeau du pays membre de l’ex-Yougoslavie n’est pas en reste et en donne aux fans pour leur argent. Le douzième choix de la Draft 2014 avait préféré rester en Europe deux années supplémentaires pour continuer à se former et quand on voit le résultat on ne peut qu’approuver. Extrêmement lucide en attaque, il a aussi la science du placement pour capter les rebonds et possède cette rigueur typique des pays de l’Est. Sur ce mois de février, il a été impressionnant de régularité avec huit matchs consécutifs entre 18 et 26 points dont quatre double-doubles de suite. Bien sûr, les troupes de Brett Brown ne disputeront pas encore les Playoffs cette année mais il y a de quoi espérer pour les années à venir. Dario Saric termine meilleur marqueur et deuxième rebondeur du mois de février chez les rookies avec 17 points et 7,9 rebonds de moyenne et il vient relancer l’intérêt d’un trophée qui semblait déjà joué d’avance. Aussi bon et charismatique qu’il soit, les votants auront du mal à lui accorder leur vote sachant qu’il n’a disputé que 31 matchs de toute la saison, faisant immédiatement de son coéquipier le nouveau favori dans la course au ROY. En tout cas les fans des Sixers ont de quoi être serein, la récompense ne devrait pas leur échapper cette saison quoi qu’il arrive.

À l’Ouest c’est plus folklorique. Pas appelé le soir de la Draft, Yogi Ferrell était parti faire ses preuves à la Summer League avec l’espoir de trouver un strapontin en bout de banc d’une franchise NBA. Mais après un court passage à Brooklyn peu convaincant, le rookie se retrouve sans rien au début du mois de décembre. Plutôt que de se laisser abattre, le micro-meneur va continuer à travailler dans l’antichambre de la Grande Ligue en attendant que son agent l’appelle avec une autre proposition plus intéressante. Chose qui arrivera finalement lors des derniers jours de janvier de la part d’une équipe de Dallas moribonde prête à tout pour relancer sa saison. En dix jours, Yogi Ferrell ne connaît que la victoire dont certains succès de prestige face aux Cavs et contre San Antonio, mais il signe également un match à 32 points à 9/11 du parking, égalant évidemment le nouveau record pour un rookie. La hype est lancée et ne redescendra plus, Rick Carlisle lui offrant près de 30 minutes de temps de jeu en moyenne pour 9,4 points et 3,7 assists de moyenne avec bien sûr un contrat de deux ans signé dans la foulée pour assurer l’avenir du garçon dans le Texas. Le conte de fée, la belle histoire, le bon mec au bon endroit, appelez ça comme vous voulez mais Yogi Ferrell a goûté à la NBA, la vraie, et il ne compte pas vraiment la lâcher de sitôt. Les longues soirées de D-League paraissent déjà loin.

Yogi Ferrell, c’est la dernière preuve vivante qu’il faut croire en ses rêves quelques soient les remarques que l’on entend autour de nous. Le kid de l’Indiana a cru en sa bonne étoile et les Mavericks sont ravis de compter sur lui aujourd’hui. Il ne sera peut-être pas meilleur rookie de l’année mais qui sait jusqu’où son culot va le mener ?

Source texte : NBA


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