Draymond Green et Paul Pierce, acte III : l’aboyeur de Golden State répond à la Trousse

Le 01 mars 2017 à 10:46 par Bastien Fontanieu

Source image : @Warriors

C’est le grand amour entre les deux joueurs de la Conférence Ouest : Draymond Green d’un côté, Paul Pierce de l’autre, deux grosses brouettes et des caméras pour enregistrer le tout.

On aime bien quand ça parle bien, certains lecteurs ont pu le comprendre en traduisant notamment le nom de cette plateforme. Cependant, on n’avait pas encore penché notre tête plus que cela sur la battle de bac à sable opposant Draymond à Paulo, tout simplement car il n’y avait pas encore eu de véritable blasphème jusqu’ici. De la punchline osée, avec Green qui affirme que Pierce n’est pas Kobe et qu’il peut donc se rasseoir plutôt que de croire à une saison de standing ovations, et une réponse évidente, avec Pierce qui en glisse une petite sur les dernières Finales des Warriors perdues en ayant mené 3-1, après avoir affirmé qu’il ne pouvait défendre sur Blake Griffin. Rien de bien méchant, ni de faux dans tout ce beau bordel, juste deux compétiteurs qui se rentrent dans la gueule en se donnant rendez-vous en demi-finale de conférence, si ce n’est la finale tout court. Sauf qu’en ce début de semaine, Draymond s’est exprimé dans le podcast Uninterrupted’s Dray Day, et il a utilisé des armes… plus ou moins douteuses.

“Il y a des éléments qu’on a tendance à oublier. Qu’on ne s’y trompe pas, Pierce était un pur joueur, il a eu une incroyable carrière. Mais les gens ont tendance à oublier qu’il galérait à accéder aux Playoffs et qu’il était dans les rumeurs de transferts tous les ans. Puis, soudain, Ray Allen et Kevin Garnett sont arrivés. Qu’on n’oublie pas ça. Donc quand on vient vers moi et qu’on me dit que je peux pas porter une équipe sur mes épaules… est-ce que t’étais bon toi, pour porter une équipe sur tes épaules ? Et au passage, rien ne prouve jusqu’ici que je peux ou ne peux pas y arriver. On ne l’a pas encore vu. Mais c’est prouvé avec lui, parce qu’il ne pouvait pas gagner. Ce n’est pas parce que vous marquez des points que vous portez forcément une équipe.”

Alors qu’on sort ses battes de baseball dans le Massachusetts comme dans Los Angeles, il convient tout de même d’atténuer les propos de Draymond pour le coup. Car même si Pierce avait en effet pas encore participé à une Finale NBA avant que Garnett et Ray Allen ne débarquent, on parle d’un joueur qui avait emmené Boston en Finale de Conférence Est en 2002, en réalisant un comeback phénoménal, avec près de 25 points de moyenne en régulière, une identité en train de se cimenter chez les Celtics et cinq participations au All-Star Game. Certes, le jugement au niveau des bagues est ce qui fait le centre des débats souvent un peu limités, et Green aura cet avantage en ayant un niveau de succès incroyable depuis trois ans, mais ne mélangeons pas tout. Tant que Draymond pourra faire son job aux côtés de deux des meilleurs snipers de l’histoire, tout ira bien. S’il se retrouve avec Antoine Walker et Raef Lafrentz à la place, on verra si le mois de juin aura la même gueule.

S’il y a un prochain rendez-vous, ce sera en Playoffs. Allez, on attend gentiment la réponse de Paul Pierce, mais doucement sur les affirmations cher Draymond… y’a deux trois passages un peu erronés.

Source : MercuryNews


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