T.J. McConnell toujours aussi clutch : game winner face au Magic, les Sixers gagnent même sans le patron

Le 10 févr. 2017 à 04:58 par Giovanni Marriette

C’était un peu le choc des bas-fonds à l’Est, même si les dynamiques d’Orlando et Philly ne sont pas vraiment les mêmes. Pas de Joel Embiid côté Sixers, pas de spacing pour le Magic, mais un match de basket tout de même, et une fin de partie aussi longue que pleine de suspense. Allez, récap.

Que retenir de ce Magic-Sixers de “début de soirée” ? Tout d’abord une petite surprise signée Frank Vogel, puisque le capichef du Magic avait décidé de donner sa chance à Mario Hezonja dans le starting five, ce qui ne sera finalement pas l’idée du siècle. Un premier quart-temps à l’avantage des Floridiens, un deuxième acte mieux maîtrisé par les hommes d’un Brett Brown qui ressemble de plus en plus au père de Steve Kerr, et on se dirigeait vers une fin de match serrée entre deux franchises qui se retrouveront logiquement au coude à coude en juin prochain en Finale de Conférence le soir de la Draft. On note également un Evan Fournier en verve et un Nikola Vucevic efficace face à son ancienne franchise, au contraire d’un Jeff Green apparemment encore sous l’effet de l’alcool ingéré suite à la naissance toute récente de son premier baby. Côté Sixers ? C’est Chacho Rodriguez qui régale du parking de Pampelune et surtout Dario Saric qui prend le relai de Joel Embiid au rayon des vendeurs de rêve. Tout est simple pour le Croate, aussi intelligent en défense que facile en attaque, et la simple idée de le voir évoluer prochainement aux côtés de Ben Simmons ET Joel Embiid provoque en nous une réaction que nous qualifierons de salace.

C’est ensuite un début de brawl entre Serge Ibaka et Nerlens Noel qui va lancer le money time. Le temps de calmer tout le monde et Vavane nous envoie un bon gros missile du parking pour valider son retour aux affaires malgré pas mal de déchets ce soir (24 points mais 8/21 et 6 ballons perdus), Nikola Vucevic rend hommage à Jabbar, mais les Sixers s’accrochent grâce à Saric et Ilyasova et restent dans le match lors d’une fin de partie qui durera des plombes grâce à une trentaine de temps-morts et des reviews sur chaque possession ou presque. Un scénario qui nous emmène jusqu’à cette dernière attaque des Sixers, avec le ballon dans les mains de T.J. McConnell, puisque le meneur de Philly est l’officiel star du money time en Pennsylvanie depuis ce fameux match face aux Knicks. Tidji drive, Tidji stoppe ses appuis à deux mètres du cercle et déclenche un petit jump shot des familles. Cling, clang, cling, le ballon a choisi son camp, Joel Embiid agite Twitter en adoubant son gars et si le Magic aura cinq secondes pour tenter un exploit, c’est ensuite Evan Fournier qui aura la bonne idée d’arrêter son dribble dans sa propre partie de terrain avant d’envoyer un touchdown périmé qui sonnera le glas des espérances de la Mickey Family…

Une victoire 112-111 qui confirme en tout cas une hiérarchie nouvelle à l’Est, celle dans laquelle les Sixers ne sont plus les derniers de la classe. Une victoire qui confirme également la montée en puissance de Dario Saric, mais aussi la difficulté incessante du Magic à passer l’hiver et à rentrer des tirs longue distance, le plus gros tir de la soirée avant Vavane ayant été marqué par… la mascotte préférée d’Aaron Gordon. True story hein.

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