Les Kings se payent Boston sans DeMarcus Cousins, parce que la logique et Sacramento ça fait 120

Le 09 févr. 2017 à 07:47 par Bastien Fontanieu

Lakers Warriors

La joie du quotidien, lorsqu’on supporte les Kings, c’est bien évidemment celle de ne rien savoir sur ce qui va se passer d’un jour à l’autre. Par exemple ? Battre Boston, sans DeMarcus Cousins, évidemment.

Fans de logique et de rationnel, passez votre chemin. Pour la cérémonie 2016-17 de l’équipe capable de retourner totalement les pronostics et les exploser le surlendemain, nous vous demandons de faire un tonnerre d’applaudissements pour les hommes de Dave Joerger ! Hier soir, l’entraîneur de la franchise californienne devait aborder un challenge des plus costauds à domicile, celui de jouer les Celtics sans pouvoir compter sur son meilleur joueur. Après avoir écopé d’une seizième faute technique lors de la défaite des siens contre Chicago, Boogie devait regarder ses potes jouer sur son parquet, sans pouvoir faire des Falcon Punch en direction de l’arbitre. Du coup, ça transpirait pas mal sous la chemise de Joerger, surtout qu’en face se ramenait un ancien de la maison qui s’était justement fait un nom sous les couleurs des Kings, un petit garçon nommé Isaiah Thomas. Accueil chaleureux réservé au bonhomme, le match commençait et la première partie du deal était respectée : tenir en première période. Grâce à un Darren Collison bien agressif et les apports de Ben McLemore ainsi que Matt Barnes, les fans du Golden 1 Center avaient droit à une potentielle deuxième mi-temps serrée. Well, elle ne le fût pas vraiment… mais dans le bon sens ! Car en abusant parfaitement de la flemme défensive des visiteurs et d’une peinture bien ouverte, les Kings se sont offert le scalp vert grâce aux 59 points de la seconde période et un Isaiah un poil trop esseulé offensivement.

L’impact athlétique et aérien de Willie Cauley-Stein, qui écrasait d’ailleurs tout le Massachusetts sur un alley-oop stratosphérique, était décisif dans le dernier quart-temps. La gestion correcte du cuir (24 passes décisives pour 14 balles perdues) était également un élément majeur de cette victoire surprenante. Ajoutez à cela le hustle d’un Anthony Tolliver toujours aussi intense, la carte blanche offensive donnée à Darren Collison et le culot des copains sur le banc, et vous obtenez ce type de résultat. Maintenant, pour en revenir au point initial, comment pronostiquer sur ces Kings, capable du meilleur comme du pire dans la même semaine ? En un petit mois, on a quand même eu une victoire contre Cleveland, contre Golden State, contre Boston, et une défaite contre Phoenix et contre Philadelphie. Difficile de faire plus incompréhensible et irrégulier, mais tant pis comme dirait l’autre. Car pour un entraîneur comme Dave Joerger et pour ses joueurs, n’importe quel succès est à prendre, surtout lorsque le patron n’est pas là. Question de solidité de groupe, de cohésion au sein de l’équipe, de combativité dans les moments chauds. Certes, Sacramento continuera à nous bercer dans ses vomissantes montagnes russes, mais la franchise sait au moins qu’elle peut taper du gros quand elle se retrousse collectivement les manches.

Prochaines rencontres, face aux Hawks et aux Pelicans ? Vous savez déjà quoi parier : explosion d’Atlanta de 50 points puis défaite au buzzer sur un hook de Solomon Hill. Ne cherchez pas, c’est déjà écrit.

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