Le Heat refuse de perdre, même en faisant exprès : 11ème victoire de suite pour Babbitt !

Le 07 févr. 2017 à 05:35 par Bastien Fontanieu

Playoffs
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Ce qui est bien avec le Heat, en ce moment, c’est que même en foirant totalement leur money-time, les hommes d’Erik Spoelstra sont capables de l’emporter : Minnesota a dû s’incliner, 115 à 113.

Un petit coup de pression, ça ne fait jamais de mal à personne. Sauf si on craque au finish, ce qui fût presque le cas ce lundi au Target Center de Minneapolis. En effet, après avoir réalisé une première mi-temps quasi-parfaite, qui était notamment marquée par 71 points pour le groupe de Floride et l’énorme boulot de Goran Dragic ainsi que Rodney McGruder, les visiteurs pensaient avoir fait le plus dur. Prendre une quinzaine de points d’avance chez les Wolves, aussi talentueux soient-ils, c’est toujours un bon plan pour se diriger vers la gagne. Sauf qu’en laissant petit à petit les hôtes revenir dans le match, en perdant Dion Waiters sur blessure et en laissant aux poulains de Tom Thibodeau la possibilité de l’emporter, le Heat se faisait sacrément peur. Imaginez plutôt, sept points d’avance à 90 secondes de la fin. On ne dit pas que c’est déjà plié, mais il faut vraiment le vouloir pour s’incliner. Ce qui avait plutôt l’air d’intéresser Miami, Andrew Wiggins ayant une belle opportunité de forcer la prolongation sur son aile préférée. Avec deux petits points de retard seulement suite à une remontée fantastique et quelques secondes à jouer, l’ailier refusait un tir ouvert à distance et échouait sur son jumper-signature à 5 mètres, le buzzer final offrant une courte victoire à Hassan et ses potes.

Et de onze ? Et de onze. En repartant du Minnesota avec ce nouveau succès, les enfants d’Erik Spoelstra validaient une onzième win de suite, prolongeant l’invincibilité du Heat à désormais trois semaines. Oui, Miami n’a pas perdu depuis le 13 janvier dernier et on en vient presque à se demander s’ils feront pas un mois complet sans perdre, quand on voit leurs prochaines affiches. Certes, elles auront quasiment toutes lieu on the road avant le break du All-Star Weekend, mais de là à se faire dessus ? Jugez plutôt : Milwaukee mercredi, puis les Nets vendredi, les Sixers samedi et Orlando lundi. Face au rival du même état, le Heat jouera le 13 février et sera donc sur un potentiel mois d’invincibilité. Le feront-ils, s’inclineront-ils, difficile à dire, mais l’ambiance au sein du groupe et l’envie de se donner est si belle qu’on en vient à se demander si Pat Riley ne changerait pas d’avis. Allez, non, quand même pas, d’ici quelques jours les rumeurs referont surface autour de Goran Dragic, et ce sera plus que logique. Mais pour le moment ? Profitons-en, avant que ces fins de matchs comme celle d’hier soir changent de camp et se mettent à punir les joueurs de Miami.

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