L’équipe B des Spurs fait plier Toronto : quatre à la suite négatif pour des Raptors toujours à la masse
Le 25 janv. 2017 à 04:26 par Maxime Cazenave
Match très compliqué sur le papier pour les Raptors mais cette partie était devenue totalement jouable lorsque la feuille de match est tombée (Merci Gregg). Pourtant, la défaite a été une nouvelle fois au rendez-vous (108-106) malgré la hargne dont ont fait preuve les Canadiens pour rester au contact jusqu’au bout.
Maître incontesté du troll sur les bancs de NBA, Gregg Popovich a une nouvelle fois fait honneur à sa réputation : en plus de Pau Gasol, blessé, Kawhi Leonard et Tony Parker ont été mis au repos. Ainsi, aux côtés de LaMarcus Aldridge et Danny Green, ce sont Dejounte Murray, Kyle Anderson et David Lee qui prenaient place dans le cinq. Ce dernier est le premier a lancer les hostilités en plantant six points consécutifs dans un début de match très défensif et brouillon offensivement. Cela est illustré à la perfection par le magnifique airball calé par Jared Sullinger à 1m50 du cercle. Chapeau l’artiste. Toronto souffre, surtout en l’absence de DeMar DeRozan, laissé de côté par Dwayne Casey. Ainsi, Norman Powell puis Terrence Ross se partagent le scoring aux côté d’un Kyle Lowry très impliqué (30 points, 5 rebonds, 2 passes ). Deux Raptors ont remplacé le patron ? Si Norman Powell est resté un peu plus discret, Terence Ross aura par contre été déterminant pendant le troisième et surtout le quatrième quart.
Malgré tout, ses efforts n’auront pas été suffisants. En sortie de banc, il apportera 21 points. En feu sur quasiment chaque attaque, T-Ross a déclenché l’alarme sonnant véritablement les siens. En envoyant huit points consécutifs, il a permis à sa franchise de rester au contact des Spurs pendant que ces derniers essayaient de faire la différence. Jamais les hommes de Popovich ne vont réussir à distancer leur adversaire, mais c’est là que LaMarcus Aldridge récupéra finalement le rôle de patron, en l’enfilant merveilleusement sur ses larges épaules Avec ses 21 points, l’ancien joueur des Blazers s’est montré à la hauteur, gardant au chaud les derniers ballons pour lui dans le money time. A noter également la prestation solide du banc, porté par Patty Mills (18 points) ou le surprenant Davis Bertans et ses 12 points. Au final, Toronto s’accroche jusqu’au bout, mais se fait fermer la porte à clé juste sous le nez pour s’incliner finalement sur le score de 108-106 au terme de dernières possessions pas vraiment maîtrisées.
En faisant tourner considérablement son effectif, Gregg Popovich est parvenu à faire gagner ses Spurs sur le parquet de dinosaures beaucoup trop fragiles. Sous l’impulsion d’Aldridge, mais aussi d’un banc très productif (53 points), la franchise texane a finalement pu se défaire de Raptors… en pleine dépression.