Andrew Wiggins s’est énervé : 31 points sur les Bucks, du poster XXL pour le réveillon !

Le 31 déc. 2016 à 05:57 par Bastien Fontanieu

Andrew Wiggins

Frustré d’avoir notamment loupé un panier crucial lors du dernier match de ses Wolves à Denver, Andrew Wiggins n’a pas baissé les bras et a préféré en mettre plein la tête des Bucks : carton plein avant un samedi festif !

C’était le dernier match de Minnesota sur cette année 2016, et il fallait terminer avec une bonne note. Une note prometteuse, optimiste, positive, ce qui n’était pas facile en accueillant des Bucks eux aussi en forme ces derniers temps, et espérant boucler leur exercice avec le sourire. D’entrée, le héro de la partie ne s’appelait ni Giannis Antetokounmpo, ni Zach LaVine, ni Karl-Anthony Towns, ni Jabari Parker ni même Andrew mais bien Shabazz Muhammad, le gaucher explosant dès son arrivée sur le terrain avec des paniers faciles qui permettaient aux siens de boucler un gros premier quart. Comme attendu et imaginé, les visiteurs s’accrochaient dans le second en profitant notamment de l’activité de leur duo de phénomènes, tout en souriant devant le retour de Michael Beasley au Target Center, terre qui fût sienne pendant une période courte mais dorée de sa carrière. Seulement, avec un peu de retard à la pause et le mode relou des Wolves pas encore activé, on sentait que la partie pouvait vite basculer dans la branlée. Le mode relou ? Mais quel mode relou ?

Le mode relou, c’est celui qui voit le banc de Minnesota faire le boulot, et donc offrir au trio étoilé de la région la possibilité de se lâcher en seconde période. LaVine, Towns puis Wiggins, chacun y allait de sa petite séquence personnelle et marquante devant un public conquis, lui qui voulait profiter de la bonne passe des soldats sur cette fin d’année civile. En effet, avec trois victoires sur les six derniers matchs et la possibilité de quitter le fin-fond de l’Ouest, les Wolves se reposaient sur le talent des trois gaillards afin d’enfoncer définitivement la tête des Bucks dans la neige. Et si Karl-Anthony était le premier à faire lever la foule grâce à des combos contres puis alley-oop, c’est bien Andrew qui terminait la partie à sa façon avec un dunk monumental sur Miles Plumlee. Appel deux pieds, tout le monde est prêt à décoller, les photographes sont bien positionnés, patate dans l’arceau et cri rageur pour l’ailier qui avait besoin de ce type d’action pour se défouler. Car contré à Denver par Wilson Chandler au finish, Wiggins tournait difficilement la page et ne devait surtout pas laisser Milwauke s’imposer dans son stade. Ses 31 points à des pourcentages excellents (10/18 au tir, 11/13 aux lancers) ont notamment enlevé pas mal de poids sur les épaules de ses deux grands acolytes, eux qui ont pu gérer leur production sans avoir à forcer leur jeu. Et au final, un succès sans trembler du poignet, bouclant 2016 avec espoir.

L’année 2017 démarrera justement ce dimanche à domicile pour les jeunes Wolves, qui recevront des Blazers en galère depuis le début de saison. Meilleure façon de lancer ce nouveau calendrier ? Avec une nouvelle victoire rassurante, devant des fans qui en redemandent.

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