Giannis Antetokounmpo n’est pas humain : 39/8/6, career high, les Wizards au sol, mais c’est quoi ce type ?
Le 24 déc. 2016 à 04:52 par Giovanni Marriette
Dans cette confrontation de la Conférence Est, on avait assez hâte de voir ce que pouvait donner l’affrontement entre Giannis Antetokounmpo et John Wall, aka deux franchise players motivés comme jamais de rentrer en famille demain avec une dernière victoire. Sauf que de duel il n y a pas eu, tout simplement car l’un est un humain et l’autre un robot. Af-fo-lant.
Giannis Antetokounmpo fait partie de ces joueurs pour qui les superlatifs ne seront bientôt plus assez nombreux. Sky is the limit ? Mon cul, sky is a step. Auteur jusque-là d’une saison de porc avec 22,9 points, 9,1 rebonds, 5,8 passes, 2 contres et 2 steals de moyenne et grand favori pour le trophée de MIP 2017, le Freak nous avait déjà sorti quelques perfs énormes depuis la fin du mois d’octobre. Mais ce soir il a inspiré un grand coup, a regardé les Wizards droit dans les yeux et leur a annoncé d’un battement de cil qu’il allait les défoncer. 33 minutes plus tard le constat est terrible, Giannis a marché sur les Wizous, comme un géant sur des nains. Giannis face à des humains c’est Freezer face à Krilin, c’est un adulte contre des enfants, alors qu’il est en réalité… un enfant qui joue contre des adultes. Affolant, effarant, on a même envie de ressortir le fameux “insolent” qui va si bien à un certain double MVP. Une folie rendue capable évidemment par un corps fait pour être étudié par les plus grands spécialistes, un corps encore capable de nous offrir ce genre de choses cette nuit :
NAN MAIS GIANNIS https://t.co/A3YwsnUP1y
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 24 décembre 2016
Euro step commencé du parking, finition tomar sanglant, faut nous dire si tu t’emmerdes avec nous hein. Pour la feuille de stats finale, on passe également en mode Namek, pour un petit career high au scoring histoire de se faire un joli cadeau de Noël. 39 points à 12/19 au tir, 15/17 au lancer, 8 rebonds, 6 passes, 2 steals, 1 contre et douze honneurs volés dans le camp d’en face. Une dinguerie qui aurait d’ailleurs pu être encore plus douce puisque le phénomène pointait déjà à 24 unités à la mi-temps et qu’il a passé la fin du match sur le banc en matant tranquillement ses potes marcher sur le champ de ruines qu’il avait laissé durant seulement… 33 minutes. Trop facile pour lui, trop dur pour les autres, surtout que dans le même temps, le meilleur humain des Bucks Jabari Parker réalisait lui aussi un gros match avec 21 points à 9/15, 8 rebonds, 3 passes, 2 steals et 2 blocks, que le rookie Malcolm Brogdon nous faisait une mixtape en sortie de banc (17 points, 3 rebonds, 7 passes, 2 steals à … 7/7/ au tir dont 3/3 du parking) et que même Thon Maker passait faire coucou. Comment voulez-vous y arriver dans ces cas-là ? Vous ne pouvez pas, tout simplement.
Allez, merci pour le show et désolé Messieurs Wall and Beal, Giannis est un meilleur backcourt que vous. A lui tout seul.