Rudy Gobert enchaîne : 6 contres, 14 rebonds, 17 points, DeMarcus Cousins s’en souviendra
Le 11 déc. 2016 à 06:39 par Bastien Fontanieu
Après s’être occupé de quelques gros clients sur ce début de saison et montré une vraie belle forme récente des deux côtés du terrain, Rudy a offert un de ses plus beaux matchs face aux Kings ce samedi.
Il va falloir qu’on ouvre un tableau de chasse prochainement, si Gobert continue à étouffer les gros du circuit chez lui. En effet, même si les dernières performances avaient été réalisées contre des équipes au secteur intérieur moins impressionnant que celui de Sacramento, le frenchie avait commencé à envoyer du pâté face aux géants en ajoutant du scoring à sa dizaine de rebonds et ses contres habituels. Sauf que hier soir, c’est un peu la crème de la crème offensive des pivots qui était en visite à Salt Lake City, ce bon DeMarcus Cousins qui avait déjà lâché pas mal d’énergie la veille face aux Knicks. D’entrée de jeu, Rudy était bien aidé par un Boris Diaw qui s’occupait justement du numéro 15 pour permettre à son pote de faire du nettoyage d’envergure en aide défensive, ce qui fonctionnait même si l’écart n’était pas conséquent. Première minute du match, Gay monte à l’arceau mais reçoit la visite d’une main bien ferme, première crêpe qui annoncera la couleur pour tout le reste de la soirée. Car derrière, c’est bien Cousins qui prendra son cake en allant au tomar, tout comme sur des tirs bien contestés mais pas comptabilisés statistiquement comme des contres. Koufos qui doit regarder deux ou trois fois avant de monter, Casspi dont le lay-up termine en balle taille 5, le travail de Gobert en intimidation était plus imposant que d’habitude et cela se résultait d’ailleurs en une pointe individuelle de la saison avec 6 blocks sur la rencontre.
Mais quand bien même pourrions-nous en rajouter une couche, notamment sur un nouveau dunk contré et surtout une frustration évidemment montrée par le All-Star de Sacramento, c’est dans le run du dernier quart-temps et la production offensive que Rudy s’est encore une fois illustré, son importance dans le système du Jazz commençant à devenir plus que majeure. Avec seulement 5 petits points d’avance et donc des Kings encore dans le coup, Quin Snyder remettait son géant et demandait la fermeture immédiate de la peinture pour les 9 prochaines minutes. Ok, chef. En imposant ses longs bras et en galopant en attaque dès que la possibilité se présentait, Rudy était presque too much pour Cousins et cela passait notamment par un run décisif qui portait l’écart à plus de 15 points : seulement 8 points encaissés dans les 12 dernières minutes, certes le travail collectif d’Utah était impressionnant et les jeunes respectaient leurs rôles, mais tout orientait vers la tour de contrôle qui gérait assez bien ses fautes et dominait sa matchup. Dominait sa matchup ? Dominait sa matchup. S’il ne s’agissait bien évidemment que d’un match, Gobert s’offrait Cousins à domicile et sachant que le grand DeMarcus avait fait un petit chantier sur lui la saison dernière, le voir prendre sa revanche en frustrant le géant de Californie devait lui offrir le plus grand des plaisirs.
On vous a dit que le bonhomme avait encore rentré ses lancers (7/8), qu’il gobait 14 rebonds et remportait le match avec l’aide d’un gros Gordon Hayward ? Autant les derniers matchs étaient peut-être plus généreux numériquement, autant celui-ci contre un cador du département intérieur valait le détour. On en redemande, on en redemande…
Quand t’arrives à la douane en France @rudygobert27 https://t.co/J8O087qaxi
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) 11 décembre 2016
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