L’Avis du Psy – S04 Épisode 8 : c’est officiel, Draymond Green casse les noix à tout le monde

Le 09 déc. 2016 à 14:52 par Giovanni Marriette

Avis du Psy

On part sans plus attendre pour la huitième édition de cette Saison 4 de l’Avis du Psy. Cette semaine au programme ? Un franchise player dans le rouge, deux Warriors, un franchise player qui doit se mettre au taf, un coach qui commence à comprendre où il a mis les pieds, deux franchise players en pleine réflexion, deux fifous à surveiller de très près et un franchise player impossible à calmer. Mais le vrai franchise player le vendredi, vous savez tous qui c’est. Blouses enfilées, ordonnances toutes prêtes, let’s go.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

Rajon Rondo

Enfant doigt d'honneur


Petite alerte cette semaine pour le petit Rondeau. Tout allait trop bien à Chicago et le petit meneur au bandeau a donc décidé de faire son lourdeau en s’en prenant à l’un des assistants de Fredo. Un match au cachot et on repart aussitôt mais le Psy a quand même tenu à en remettre une couche avec l’ancien maso de Sacto. Pour lui rappeler que cette saison une place en PO était dispo, et que c’est grâce à un Rondo costaud et qui se sert de son cerveau que ces zigottos resteront tout en haut. Pas un cadeau cette consultation tout en o, mais Rajon a semblé repartir du cabinet la tête bien sur les épaules. Ou sur son dos.

Blake Griffin
Roux, Blake Griffin
Le début de saison de Blake et ses Clippers ressemblait à un conte de fées ? Les deux dernières semaines s’apparentent plus à une trace de pet. Individuellement et collectivement, la hype de novembre a laissé place à un bilan contrasté et Blake semble y être pour quelque chose. Son utilisation par Doc Rivers évidemment, mais on attend surtout plus d’un mec que certains citaient carrément comme un potentiel MVP en début de saison. Pour l’instant Blake n’est que le MVP des rouquins, et encore David Lee frappe à la porte. On attend donc un réveil rapide de la part de la star de L.A., car les places seront chères cette saison encore tout en haut de la Conférence Ouest. Histoire d’éviter de prendre les Warriors en demi par exemple. Enfin vous voyez de quoi on veut parler hein.

Klay Thompson
Feu flamme
C’est à la vue d’un certain Warriors-Pacers que le Psy a souhaité convoquer le patient Klay pour la première fois cette saison au cabinet. 1 minute 30 avec le ballon dans les mains, 29 minutes sur le parquet et donc… 60 points pour le sniper à la tête de fermier. Si ça t’emmerde de jouer Klay, faut le dire, assume au moins de taper des paris en plein match. Après consultation du Splash Frère, c’est donc bel et bien un diagnostic clair et net qu’a pu faire le Psy, à savoir que Klay a juste beaucoup trop de talent pour jouer dans cette équipe des Warriors et qu’il mériterait ainsi d’avoir autant de ballons qu’il veut chaque soir. Mais il est heureux comme ça le Klaytoune, et il dédicacera d’ailleurs en fin de séance sa performance à tous les copains qui sortaient depuis juillet que jamais ces Warriors n’arriveraient à jouer ensemble. parce qu’il n’y a qu’un seul ballon, meh.

Marc Gasol et Rudy Gobert
France Espagne
L’un “profite” de l’absence de Mike Conley pour prouver une nouvelle fois à tous les fans de bandeau qu’il est probablement le meilleur pivot de la Ligue, l’autre est actuellement en pleine explosion et ne rate quasiment plus un tir tout en continuant sa moisson quotidienne de rebonds. Un Espagnol, un Français, deux pivots et donc une consultation qui coulait de source, histoire de savoir si une éventuelle coalition serait possible en équipe nationale. Marc Gasol en EDF ? Mais pourquoi pas, les Espagnols nous ont bien piqué Serge Ibaka… Les rêves auront par contre été brisés bien vite ce matin, le grand Marco répétant à l’envie au Psy qu’il détestait les Français plus que tout. Parfait parfait, tant qu’il ne se doute pas qu’en face de lui est simplement en train de se dresser le futur pivot le plus imposant de la planète. On verra bien si tu mettras des daggers de huit mètres en step-back aux JO de 2020 tiens.

Matt Barnes
matt barnes
Si Mattou se tenait tranquille depuis le début de saison, le Psy savait très bien que tout exploserait à un moment ou à un autre. C’est désormais chose faite, le meilleur ami de Derek Fisher ayant été aperçu et filmé en train de faire le zozo à la sortie d’une boîte new-yorkaise le week-end dernier. Attention aux conclusions hâtives de type TMZ, mais les faits sont là et vu le CV du gars, le Psy lui a poliment demandé de se tenir écarté de toute source d’embrouille jusqu’à nouvel ordre. Et il lui a également demandé de couper cet affreux catogan aussi. Car si manquer de respect à un mec ou une nana en quête de gloire passe encore, tenter un combo capillaire Evan Fournier / The Weeknd, ça c’est prison direct et sans passer par la case départ.

John Wall
Mark Landers
John Wall est un peu le Mark Landers de la NBA. Comme la tête de mule de la Toho et de la Muppet, Johnny aime tancer ses teammates en les traitant de nullos, mais comme Mark, les résultats de son équipe tardent à venir car à force de vouloir fédérer, le mec ne s’y retrouve même plus lui-même… Même pas de Newteam ici pour leur barrer la route, puisque toutes les équipes de la Ligue auront bientôt abusé des Wizards tellement ces derniers galèrent à être au niveau requis. Scott Brooks, Bradley Beal, le banc pointé par Marcin Gortat, tout le monde est coupable à Washington, qui vit décidément une fin d’année civile bien triste et à tous les niveaux. Jean-Mur est prévenu et le Psy a d’ailleurs bien insisté là-dessus, un vrai leader l’est évidemment dans les défaites mais il doit être capable de faire gagner son équipe un peu plus que deux fois par semaine, quitte à laisser tomber un peu de scoring pour être un vrai patron. Tia compris ?

Russell Westbrook

Casio, TrashTalk Fantasy League

Même joueur joue encore… Depuis son dernier passage au cabinet la semaine passée, le patient Russell n’a toujours pas réussi… à ne pas faire de triple-double. Quasiment 31/11/11 de moyenne en 22 matchs, une énergie folle dépensée mais des performances qui font flipper le Psy. Car quand le bonhomme va craquer physiquement, c’est à un 10/44 accompagné de 11 balles perdues qu’il faudra s’attendre. On espère juste que ce ne sera pas ce soir car son duel avec James Harden pourrait être une première indication dans la course au trophée de MVP. Histoire de voir si RW est capable d’allier stats historiques avec bilan collectif, ce qu’il a pour le moment tendance à réussir. Mais une telle série s’accompagne aussi d’un suivi au carré et c’est pour cela que le cabinet veille au grain. Gare au second effet Kiss Cool s’il arrive, mais sache Russell que si c’est le cas, le Psy ne sera pas loin avec le défibrillateur.

Carmelo Anthony
Carmelo Anthony
Plus les jours passent et plus les Knicks se posent comme des outsiders crédibles dans la course aux Playoffs. Sauf que tout ça n’a pas que du bon, car le patient Melo s’est donc pointé ce matin au cabinet en tenant des propos… peu cohérents. Apparemment gonflé à bloc par les résultats de sa franchise, Carmelo Anthony nous a parlé de titre, de trophée de MVP, not one, not two, not three… Une succession de belles conneries mais tempérée par le constat du Psy, ce dernier connaissant très bien son patient et sachant ce par quoi ce dernier est passé depuis quelques années. On attendra donc avant de le freiner dans ses grandes ambitions hivernales… c’est qu’il ne faudrait pas le choquer en lui annonçant que les deux joueurs les plus importants de New York sont Kristaps Porzingis et Courtney Lee.

Luke Walton
kobe bryant
C’est la dégringolade psychologique de la semaine. Lucky Luke était tout heureux de voir que ses jeunes poulains pourpres et ors galopaient comme jamais, mais il vient de comprendre en quelques jours l’ampleur du chantier qu’il avait devant lui. Car effectivement, si D’Angelo Russell, Nick Young ou encore Lou Williams sont tous de merveilleux joueurs, ils restent avant tout de fantastiques bolosses capables de chier sur n’importe quel système de jeu. Avec un Timofey Mozgov se transformant de plus en plus en un Jeff Daniels russe, un Luol Deng devenu prof, un Brandon Ingram qui refuse encore de se nourrir et un D’Angelo Russell sur le flanc, les solutions sont peu nombreuses pour un homme qui aura bientôt perdu plus de matchs en un mois à Los Angeles qu’en deux ans avec les Warriors. Et ça, rien que ça, bah ça vous casse un moral.

Draymond Green
Draymond Green - Bleacher Report
Le grand gagnant de la semaine nous vient de la Baie d’Oakland et sa plus grande passion est de repérer les coucougnettes de ses adversaires afin de les détruire avec ses pieds. Parfois très irritant à force de japper plus fort qu’un dogue allemand, cette mauvaise habitude de high-kicker tout ce qui bouge est en train de faire de lui l’ennemi public numéro un, d’autant plus que cet empaffé s’en fout apparemment pas mal. Steven Adams en mai dernier, James Harden récemment et plus globalement toute paire de balls croisant la route du 49 de Draymond, les victimes commencent à se compter en nombre et il ne serait pas étonnant d’ailleurs de voir Adam Silver sévir et ordonner à JCVD d’aller se mettre en tribune un match ou deux pour l’ensemble de son œuvre. Seul point positif, le Psy n’est pas sorti blessé de cette dernière entrevue du jour, et c’est une très bonne nouvelle. Mais va falloir qu’il se calme le bougre, va falloir qu’il se calme très vite.

C’est tout pour cette semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk


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