Tyronn Lue et Steve Kerr entraîneurs du mois : les “super teams” sont à l’honneur en novembre

Après les joueurs et les rookies hier, le tour est venu pour les entraîneurs de recevoir leurs récompenses mensuelles. On ne peut pas dire que la NBA a fait dans l’originalité en ce début de saison puisque ce sont les deux derniers finalistes et les actuels meilleurs bilans de la Ligue qui ont été applaudis aujourd’hui.

Côté Atlantique, Tyronn Lue rafle la mise à l’instar de LeBron James parmi les joueurs. Fort d’un bilan de 13 victoires et 3 défaites sur le mois, le technicien des champions en titre a égalé le meilleur départ de l’histoire de la franchise après 16 rencontres. Cependant, il est le mieux placé pour savoir que ça ne signifie pas grand chose et que les Cavaliers pourraient très bien décider de se séparer de lui dans quelques mois si le “King” l’a décidé. Blague à part, le successeur de David Blatt semble bien tenir son vestiaire et on sent son Big Three plus épanoui que jamais. Cleveland est deuxième de la Ligue en termes de points marqués (111,3 points), d’adresse du parking (39%) et du nombre de ficelles envoyées derrière l’arc chaque rencontre (13,8). LBJ, Kyrie Irving et Kevin Love ne sont pas étrangers à cette belle entame de saison qui a permis aux champions d’établir un nouveau record avec 21 sanctions à 3-points lors de la large victoire face aux Blazers (137-125), et ce malgré une semaine compliquée ponctuée par trois défaites de suite.

De l’autre côté du pays, on garde les bonnes habitudes avec le dernier lauréat du trophée de meilleur entraîneur de l’année. Steve Kerr a rapidement fait taire les critiques en intégrant assez naturellement Kevin Durant aux systèmes de la maison. Les Warriors ne sont pas restés invaincus jusqu’à la mi-décembre mais ils trônent déjà au sommet de la NBA avec un bilan de 16-3 après un mois de compétition. Avant cette troisième défaite de la saison, en double-prolongation contre les Rockets, Golden State restait sur une série de 12 succès de rang. C’est tout de suite plus facile quand on marque 117,6 points de moyenne avec plus de 31 assists par match. Tant que l’attaque ira, tout ira bien pour les derniers finalistes qui ont encore plusieurs mois pour se préparer pour les luttes printanières.

Contrairement aux apparences, diriger une super team ne se résume pas seulement à gérer les minutes équitablement pour ne pas froisser les égos. La monotonie et l’abus de confiance sont des fléaux que Steve Kerr et Tyronn Lue ont su éviter la plupart du temps et c’est pour cela qu’ils sont récompensés. Allez courage, dans cinq mois les vraies affaires commencent.

Source : NBA