Les Lakers confirment : Atlanta n’aime pas Los Angeles, victoire 109 à 94 au Staples Center
Le 28 nov. 2016 à 06:20 par Bastien Fontanieu
Deux matchs compliqués face aux Warriors, deux rencontres entre parenthèses avant de reprendre le vrai business. Les enfants de Luke Walton ont fait le boulot en s’occupant une nouvelle fois des Hawks, cette fois à domicile.
Décidément, lorsque les lettres A, T et L apparaissent sur un maillot, la franchise aux 16 titres aime sortir son meilleur profil. En tout début de saison, Nick Young et ses potes avaient réussi à écarter la bande à Dwight, on the road. Un succès qui avait été notamment permis par le bombardement clutch de sa majesté Swaggy, mais aussi le boulot défensif de Julius Randle et la bonne gestion de D’Angelo Russell. Sauf que cette fois, l’intérieur et le meneur n’étaient pas là, ce qui imposait à Walton de devoir improviser devant son public. Thomas Robinson et Rosé Calderon en titulaire, pas de quoi effrayer Millsap normalement, et le premier quart-temps confirmait justement cette pensée avec des Hawks appliqués et concentrés. Le problème, c’est que si l’armée d’Atlanta s’était rassemblée ce weekend afin de discuter de sa pitoyable performance offensive à Utah, elle avait probablement oublié de parler de défense. Car derrière un premier quart correct, la muraille de Mike Budenholzer s’effondra pour laisser Lou Williams et sa bande planter 35 points, un retournement de rencontre qui installera d’ailleurs définitivement les Lakers dans le siège de conducteur. Quelques 53 points inscrits en bonus sur la seconde période, le bon boulot de Larry Nance en sortie de banc (12-10), tout le monde contribuait à cette belle victoire.
Surtout qu’elle était assez symbolique chez les die-hard fans de la franchise, puisqu’il s’agissait de la soirée spéciale Chick Hearn, l’ancien commentateur légendaire de l’époque Showtime qui aurait dû avoir 100 ans ce dimanche. Un petit pin’s offert aux fans, une petite branlée offerte aux Hawks, voilà qui devait donner le sourire à la voix des Lakers dans les années 80, installé sur son nuage survolant le Staples. Comme souvent, la bande à Walton pouvait compter sur le Hawks Killer Lou Williams, ancien membre de l’équipe et propriétaire de 21 points hier soir. En parfait duo avec Jordan Clarkson (18-4-5), le vétéran explosait le banc adverse grâce à son expérience et son self-control, pendant que les visiteurs proposaient une parodie de basket pour un match pourtant immanquable. Car si les jaunes et violets ont fait le boulot en mettant de côté les deux défaites face aux Warriors cette semaine, que dire d’Atlanta et son groupe qui devra jouer… chez les Warriors ce soir ? Autant en prendre 200 par Kevin Durant et ses potes, si les 109 de Mozgov et compagnie ne suffisent pas. Surtout que, pour le coup, les huées tombaient comme prévu sur Dwight Howard mais son impact était limité après un premier quart pourtant prometteur. La belle défense collective des Lakers y était pour quelque chose, et c’est peu dire si les fans de la cité des anges prenaient leur pied en voyant leur ancien pivot perdre sur ce parquet.
Grâce à cette victoire, liée à la défaite des Blazers devant leur public, la franchise aux 16 titres a gardé sa place dans le Top 8 et équilibré son bilan à neuf victoires et autant de défaites. Le tout, sans Russell ni Randle : sacré Walton…