D’Angelo Russell a choisi Manu Ginobili comme modèle : gauchers vrais reconnaissent gauchers vrais

Le 19 nov. 2016 à 13:38 par Giovanni Marriette

D'Angelo Russell, Manu Ginobili
Source : montage via youtube

Lorsqu’une équipe d’ESPN est partie à la rencontre de D’Angelo Russell pour tenter de savoir d’où lui venait la glace qui coulait dans ses veines, c’est donc une réponse tout droit venue de la pampa qui est arrivée dans les micros. Le tout jeune meneur des Lakers auraient donc grandi au rythme des exploits de Manu Ginobili, et force est de constater qu’il y a pire en matière de référence.

Papa Russell préférait voir en son fils un mélange entre Jalen Rose et Lamar Odom ? Peu importe, c’est bien de Manu Ginobili dont D’Angelo s’est inspiré durant sa jeunesse. Jalen et Lamar avaient beau être en leur temps des gauchers sachant quasiment tout faire sur un terrain (bon ok, surtout Lamar), le fiston a donc préféré se gaver de highlights d’El Mago pour taffer son jeu. Pas de Rafael Nadal, ni de Bernard Diomède mais bien Manu Ginobili en toile de fond de son PC durant des années, comme ses proches l’ont fait savoir au mic’ de Baxter Holmes :

Il n’arrêtait pas de me dire que son joueur préféré était Manu Ginobili. Il n’arrêtait pas avec ça. Manu Ginobili, Manu Ginobili, Manu Ginobili…- Antonio Jr, le frangin.

Au fur et à mesure que le temps passait, je l’ai vu évoluer et tenter de faire tout ce que Manu faisait – Antonio Sr, le papa.

Il tentait de reproduire tous ses gestes mais il étudiait aussi sa manière de jouer, de voir le jeu, car comme Manu, D’Angelo n’est pas le joueur le plus rapide qui soit… Il avait compris ça et il a donc tenté de trouver des modèles qui lui ressemblaient. – Jamie Johnson, l’ami d’enfance.

Conscient de la fanitude de son rookie la saison passée et preuve qu’il connaissait finalement un peu le basket, le staff des Lakers avait l’année dernière montré un paquet de vidéos de Ginobili au n°2 de la Draft 2015, des vidéos montrant notamment la manière avec laquelle les Spurs se débrouillaient pour offrir des possibilités en attaque à leur magicien argentin. Ne reste plus désormais qu’à jouer à peu près 1200 matchs au plus haut niveau, tout en allant gratter quatre bagues et au moins deux sélections au All-Star Game. On a connu pire comme modèle, y’a plus qu’à apprendre à flopper comme il faut.

Gaucher, clutch, altruiste, le sophomore des Lakers a tout ce qu’il faut en magasin pour rejoindre un jour son idole dans les différents rankings NBA. On rappelle d’ailleurs qu’à l’âge de D’Angelo, Manu évoluait à… Bahia Blanca, et n’était même pas encore une star en Europe. Le petit est en avance, prochain point dans vingt ans ?

Source : realgm.com


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